<i>Ubi morantur campsores</i> : le maniement de l'argent à Gênes XIIe-XIIIe siècle. [Italie]. [Thèse].
Item
Titre
<i>Ubi morantur campsores</i> : le maniement de l'argent à Gênes XIIe-XIIIe siècle. [Italie]. [Thèse].
[Thèse de doctorat, Histoire médiévale, Paris I, 2021].
Résumé de la thèse :
Fondée sur l'exploration des fonds notariaux génois, cette thèse se propose d’étudier l’histoire sociale d’un phénomène économique : le maniement de l'argent. En mobilisant, à côté d’une analyse qualitative, une méthodologie quantitative d’analyse des réseaux sociaux, le maniement de l’argent est envisagé comme une activité répandue dans la société de Gênes en plein essor commercial. Les banquiers, professionnels de la monnaie et très actifs sur le marché du crédit et du change, pratiquent cette activité à côté de nombreux non-spécialistes. Cette thèse envisage leur activité sous l’angle de la construction de la confiance, pour réfléchir sur la nature de la monnaie. La différence entre la pratique des banquiers et celle des non spécialistes s’explique largement par la confiance institutionnelle dont bénéficient les banquiers et qui les rapproche des notaires. Leur position leur permet de nouer des relations commerciales de manière largement indépendante des réseaux de parenté ou d’interconnaissance. La société génoise apparaît comme une société marchande dans la mesure où l’argent et sa circulation pénètre le tissu social en profondeur et contribue à assurer sa cohésion. La monnaie génoise est l’un de principaux supports de l’identité citadine, à la différence de la situation décrite dans de nombreuses cités italiennes.
[Thèse de doctorat, Histoire médiévale, Paris I, 2021].
Résumé de la thèse :
Fondée sur l'exploration des fonds notariaux génois, cette thèse se propose d’étudier l’histoire sociale d’un phénomène économique : le maniement de l'argent. En mobilisant, à côté d’une analyse qualitative, une méthodologie quantitative d’analyse des réseaux sociaux, le maniement de l’argent est envisagé comme une activité répandue dans la société de Gênes en plein essor commercial. Les banquiers, professionnels de la monnaie et très actifs sur le marché du crédit et du change, pratiquent cette activité à côté de nombreux non-spécialistes. Cette thèse envisage leur activité sous l’angle de la construction de la confiance, pour réfléchir sur la nature de la monnaie. La différence entre la pratique des banquiers et celle des non spécialistes s’explique largement par la confiance institutionnelle dont bénéficient les banquiers et qui les rapproche des notaires. Leur position leur permet de nouer des relations commerciales de manière largement indépendante des réseaux de parenté ou d’interconnaissance. La société génoise apparaît comme une société marchande dans la mesure où l’argent et sa circulation pénètre le tissu social en profondeur et contribue à assurer sa cohésion. La monnaie génoise est l’un de principaux supports de l’identité citadine, à la différence de la situation décrite dans de nombreuses cités italiennes.
Auteur
PROKOPEK, Skarbimir
Année
2021
Type
Thèse
Mot-clé
Gênes (Italie)
Villes - Villages
République de Gênes (Italie)
Monnaies
Circulation monétaire
Notaires - Notariat
Monnaie scripturale
Confiance
Crédit
Histoire économique
Banques - Banquiers
Change monétaire
Changeurs
XIIe, XIIIe
Villes - Villages
République de Gênes (Italie)
Monnaies
Circulation monétaire
Notaires - Notariat
Monnaie scripturale
Confiance
Crédit
Histoire économique
Banques - Banquiers
Change monétaire
Changeurs
XIIe, XIIIe