Besançon à travers la Seconde Guerre mondiale : regards croisés franco-allemand sur une ville de zone interdite (1937-1948). [Doubs]. [Thèse].
Item
Titre
Besançon à travers la Seconde Guerre mondiale : regards croisés franco-allemand sur une ville de zone interdite (1937-1948). [Doubs]. [Thèse].
[Thèse de doctorat, Histoire contemporaine, Université de Bourgogne Franche-Comté, 2021].
Résumé de la thèse :
À la fin des années 1930, Besançon est une ville moyenne du quart nord-est de la France, peuplée de 60 000 habitants, dont l’économie repose principalement sur l’industrie horlogère, mécanique et textile. Ce potentiel productif est exploité dès l’été 1940 par l’occupant allemand, qui a pris la ville sans avoir - ou presque - à combattre. Située en zones occupée et interdite, placée aux portes du Reich, Besançon est dès lors contrôlée par des dispositifs militaires, administratifs et policiers allemands parfois concurrents. S’ils ne sont pas toujours identifiables ni quantifiables, ces services appliquent en tout point, avec une aide autochtone certaine, une surveillance des administrations, une répression précoce à l’encontre des Israélites ainsi qu’une lutte implacable contre toute atteinte à l’ordre et à la sécurité des forces d’occupation. Bien que les relations entre occupés et occupants demeurent tout au long de la guerre « cordiales », un profond sentiment anti allemand domine l’opinion publique bisontine. Le rétablissement des valeurs et de l’ordre républicains ainsi que la prise en charge de milliers de prisonniers de guerre constituent pour la municipalité un enjeu essentiel à la Libération, en septembre 1944, tandis que la mémoire de cette guerre prend progressivement, dans les décennies qui suivent, une place importante dans la toponymie et dans la vie muséale bisontine.
[Thèse de doctorat, Histoire contemporaine, Université de Bourgogne Franche-Comté, 2021].
Résumé de la thèse :
À la fin des années 1930, Besançon est une ville moyenne du quart nord-est de la France, peuplée de 60 000 habitants, dont l’économie repose principalement sur l’industrie horlogère, mécanique et textile. Ce potentiel productif est exploité dès l’été 1940 par l’occupant allemand, qui a pris la ville sans avoir - ou presque - à combattre. Située en zones occupée et interdite, placée aux portes du Reich, Besançon est dès lors contrôlée par des dispositifs militaires, administratifs et policiers allemands parfois concurrents. S’ils ne sont pas toujours identifiables ni quantifiables, ces services appliquent en tout point, avec une aide autochtone certaine, une surveillance des administrations, une répression précoce à l’encontre des Israélites ainsi qu’une lutte implacable contre toute atteinte à l’ordre et à la sécurité des forces d’occupation. Bien que les relations entre occupés et occupants demeurent tout au long de la guerre « cordiales », un profond sentiment anti allemand domine l’opinion publique bisontine. Le rétablissement des valeurs et de l’ordre républicains ainsi que la prise en charge de milliers de prisonniers de guerre constituent pour la municipalité un enjeu essentiel à la Libération, en septembre 1944, tandis que la mémoire de cette guerre prend progressivement, dans les décennies qui suivent, une place importante dans la toponymie et dans la vie muséale bisontine.
Auteur
CHARLES, Anne-Laure
Année
2021
Type
Thèse
Mot-clé
Besançon (Doubs)
Villes - Villages
Histoire urbaine
Seconde guerre mondiale
Occupation (1940-1944)
Administration militaire
Opinion publique
Occupation étrangère
Franche-Comté
XXe
Villes - Villages
Histoire urbaine
Seconde guerre mondiale
Occupation (1940-1944)
Administration militaire
Opinion publique
Occupation étrangère
Franche-Comté
XXe