La marine berckoise de Louis XIV à 1945 : inscription maritime, vie des gens de mer, construction navale, pêches ; ou vie et mort d'un port de pêche. [Berck (Pas-de-Calais). [Thèse].
Item
Titre
La marine berckoise de Louis XIV à 1945 : inscription maritime, vie des gens de mer, construction navale, pêches ; ou vie et mort d'un port de pêche. [Berck (Pas-de-Calais). [Thèse].
[Thèse de doctorat, Histoire moderne et contemporaine, Université du Littoral, 2001].
Résumé de la thèse :
Comme toutes les paroisses rurales du littoral, ce petit monde de pêcheurs était depuis Colbert soumis au système des classes puis à l'Inscription Maritime. Le recrutement des matelots, qui entre en application dans la province de Picardie vers 1690, impose de lourdes contraintes économiques et sociales à la population berckoise. Dans cette thèse, l'étude du matricule des gens de mer de Berck entre 1706 à 1914, seule trace conservée pour la façade maritime allant de Saint-Valéry-sur-Somme à Dunkerque au XVIIIe siècle, est mise en parallèle avec l'étude des registres paroissiaux puis de l'état civil. L'analyse d'une source maritime et d'une source traditionnelle permet d'abord de cerner les différents comportements démographiques de la population classée et non classée. Dès lors, de nombreuses similitudes apparaissent avec les autres paroisses maritimes rurales et urbaines soumises à ce système sur la façade orientale de la Manche et de la mer du Nord. Cependant, on constate certaines différences liées aux conséquences du système de l'Inscription Maritime et propres à cette localité : le rythme du mariage, l'aspect de la fécondité ou encore l'analyse des facteurs de mortalité soulignent un comportement démographique particulier à Berck et peut-être aux plages du Nord de la France. L'activité halieutique de Berck, au début du XVIIIe siècle, reposait principalement sur la pêche à la dreige jusqu'à son interdiction puis sur la pêche aux cordes. Ce n'est qu'après les guerres de la Révolution et de l'Empire que l'activité de cette plage d'échouage se développa avec les premiers armements harenguiers vers 1820. À partir de 1848, l'ouverture de la ligne de chemin de fer Paris-Boulogne entraîna l'essor de cette marine. Le long héritage des constructeurs-armateurs de bateaux berckois permit même à cette localité de devenir le second port harenguier français après Boulogne-sur-Mer en 1868. Cependant, vers 1890 s'engagea le lent déclin de la rentabilité et des armements. L'activité maritime peut-être trop passéiste, l'imposition des règlements maritimes et la concurrence des ports en eaux profondes comme Étaples et Boulogne-sur-Mer après 1919, entraînèrent la disparition de ce port d'échouage du paysage maritime français après 1950.
[Thèse de doctorat, Histoire moderne et contemporaine, Université du Littoral, 2001].
Résumé de la thèse :
Comme toutes les paroisses rurales du littoral, ce petit monde de pêcheurs était depuis Colbert soumis au système des classes puis à l'Inscription Maritime. Le recrutement des matelots, qui entre en application dans la province de Picardie vers 1690, impose de lourdes contraintes économiques et sociales à la population berckoise. Dans cette thèse, l'étude du matricule des gens de mer de Berck entre 1706 à 1914, seule trace conservée pour la façade maritime allant de Saint-Valéry-sur-Somme à Dunkerque au XVIIIe siècle, est mise en parallèle avec l'étude des registres paroissiaux puis de l'état civil. L'analyse d'une source maritime et d'une source traditionnelle permet d'abord de cerner les différents comportements démographiques de la population classée et non classée. Dès lors, de nombreuses similitudes apparaissent avec les autres paroisses maritimes rurales et urbaines soumises à ce système sur la façade orientale de la Manche et de la mer du Nord. Cependant, on constate certaines différences liées aux conséquences du système de l'Inscription Maritime et propres à cette localité : le rythme du mariage, l'aspect de la fécondité ou encore l'analyse des facteurs de mortalité soulignent un comportement démographique particulier à Berck et peut-être aux plages du Nord de la France. L'activité halieutique de Berck, au début du XVIIIe siècle, reposait principalement sur la pêche à la dreige jusqu'à son interdiction puis sur la pêche aux cordes. Ce n'est qu'après les guerres de la Révolution et de l'Empire que l'activité de cette plage d'échouage se développa avec les premiers armements harenguiers vers 1820. À partir de 1848, l'ouverture de la ligne de chemin de fer Paris-Boulogne entraîna l'essor de cette marine. Le long héritage des constructeurs-armateurs de bateaux berckois permit même à cette localité de devenir le second port harenguier français après Boulogne-sur-Mer en 1868. Cependant, vers 1890 s'engagea le lent déclin de la rentabilité et des armements. L'activité maritime peut-être trop passéiste, l'imposition des règlements maritimes et la concurrence des ports en eaux profondes comme Étaples et Boulogne-sur-Mer après 1919, entraînèrent la disparition de ce port d'échouage du paysage maritime français après 1950.
Auteur
BOYER, Grégory
Année
2001
Type
Thèse
Mot-clé
Berck (Pas-de-Calais)
Villes - Villages
Picardie (Somme)
Inscription maritime
Constructions navales
Pêche côtière
Ports de pêche
Pêche hauturière
Population - Peuplement
Démographie historique
Harengs
XVIIe, XVIIIe, XIXe, XXe
Villes - Villages
Picardie (Somme)
Inscription maritime
Constructions navales
Pêche côtière
Ports de pêche
Pêche hauturière
Population - Peuplement
Démographie historique
Harengs
XVIIe, XVIIIe, XIXe, XXe