La régence et la majorité des rois au Moyen Âge : histoire de la continuité monarchique et étatique sous les Capétiens et les Valois directs. [Thèse].
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Titre
La régence et la majorité des rois au Moyen Âge : histoire de la continuité monarchique et étatique sous les Capétiens et les Valois directs. [Thèse].
[Thèse de doctorat, Histoire médiévale, Strasbourg, 1989].
Résumé de la thèse :
Le Moyen Âge représente le temps mis pour concevoir et préciser la régence. Substitut temporaire de la royauté, elle traita ses carences et fut garante de la continuité dynastique et étatique. L'installation et l'enracinement de la royauté capétienne, unique expression que l'on conçut alors de l'État, ne purent s'accomplir qu'a la faveur d'une heureuse conjugaison entre une continuité généalogique et cette institution supplétive. Par des législations spontanées puis anticipées, à vocation d'abord temporaire, enfin perpétuelle, le pouvoir progressivement institutionnalise répondit aux incapacités naturelles, accidentelles ou inhérentes à l'exercice du pouvoir, afin que le roi mineur, souffrant ou absent, fut efficacement supplée. La régence dévoilait aussi les rouages intimes de la royauté et était source d'évolution institutionnelle accélérée. L'analyse des régences retrace donc, comme les volets d'un immense polyptique, la lente maturation du pouvoir royal, le degré croissant de sa conceptualisation et de celle de l'État qu'il incarnait.
[Thèse de doctorat, Histoire médiévale, Strasbourg, 1989].
Résumé de la thèse :
Le Moyen Âge représente le temps mis pour concevoir et préciser la régence. Substitut temporaire de la royauté, elle traita ses carences et fut garante de la continuité dynastique et étatique. L'installation et l'enracinement de la royauté capétienne, unique expression que l'on conçut alors de l'État, ne purent s'accomplir qu'a la faveur d'une heureuse conjugaison entre une continuité généalogique et cette institution supplétive. Par des législations spontanées puis anticipées, à vocation d'abord temporaire, enfin perpétuelle, le pouvoir progressivement institutionnalise répondit aux incapacités naturelles, accidentelles ou inhérentes à l'exercice du pouvoir, afin que le roi mineur, souffrant ou absent, fut efficacement supplée. La régence dévoilait aussi les rouages intimes de la royauté et était source d'évolution institutionnelle accélérée. L'analyse des régences retrace donc, comme les volets d'un immense polyptique, la lente maturation du pouvoir royal, le degré croissant de sa conceptualisation et de celle de l'État qu'il incarnait.
Auteur
POULET, André
Année
1989
Type
Thèse
Mot-clé
Régences
Majorité du roi
Rois Capétiens directs
Rois Valois
Majorité du roi
Rois Capétiens directs
Rois Valois