Les "bonnes femmes" de Paris : des communautés religieuses dans une société urbaine du bas Moyen âge. [Thèse].
Item
Titre
Les "bonnes femmes" de Paris : des communautés religieuses dans une société urbaine du bas Moyen âge. [Thèse].
[Thèse de doctorat, Histoire médiévale, Lyon II, 2003].
Résumé de la thèse :
Diverses sources des XIIe-XIVe siècles montrent que le terme "bonne femme" désignait une personne dotée de qualités morale qui incitaient les membres de son milieu à lui reconnaître une autorité spirituelle. Au moins onze communautés de "bonnes femmes" furent fondées à Paris entre la fin du XIIIe et le milieu du XIVe siècle. Au lieu de vivre sous une règle reconnue par Rome, les "bonnes femmes", normalement veuves, étaient liées, soit par un simple devoir d'entraide, soit par un statut hospitalier selon lequel chacune se donnait à l'institution sa vie durant, moyennant logement, nourriture et l'obligation de soigner ses sœurs. L'étude prosographique de la communauté fondée par Etienne Haudry, un riche drapier parisien, démontre que les "bonnes femmes" et leurs bienfaiteurs étaient unis par famille, voisinage et métier. Au titre de ces rapports, les "bonnes femmes" commémoraient par la prière collective leurs bienfaiteurs décédés, à la manière des religieux.
[Thèse de doctorat, Histoire médiévale, Lyon II, 2003].
Résumé de la thèse :
Diverses sources des XIIe-XIVe siècles montrent que le terme "bonne femme" désignait une personne dotée de qualités morale qui incitaient les membres de son milieu à lui reconnaître une autorité spirituelle. Au moins onze communautés de "bonnes femmes" furent fondées à Paris entre la fin du XIIIe et le milieu du XIVe siècle. Au lieu de vivre sous une règle reconnue par Rome, les "bonnes femmes", normalement veuves, étaient liées, soit par un simple devoir d'entraide, soit par un statut hospitalier selon lequel chacune se donnait à l'institution sa vie durant, moyennant logement, nourriture et l'obligation de soigner ses sœurs. L'étude prosographique de la communauté fondée par Etienne Haudry, un riche drapier parisien, démontre que les "bonnes femmes" et leurs bienfaiteurs étaient unis par famille, voisinage et métier. Au titre de ces rapports, les "bonnes femmes" commémoraient par la prière collective leurs bienfaiteurs décédés, à la manière des religieux.
Auteur
CONNALLY, Michaël
Année
2003
Type
Thèse
Mot-clé
Bonnes femmes
Communautés religieuses
Ordres religieux
Religieuses
Paris
Veuvage - Viduité
XIIe, XIIIe, XIVe
Communautés religieuses
Ordres religieux
Religieuses
Paris
Veuvage - Viduité
XIIe, XIIIe, XIVe