Le monde du café à la Martinique du début du XVIIIe siècle aux années 1860. [Thèse].
Item
Titre
Le monde du café à la Martinique du début du XVIIIe siècle aux années 1860. [Thèse].
[Thèse de doctorat, Histoire moderne et contemporaine, Antilles-Guyane, 2014].
Résumé de la thèse :
L’historiographie antillaise n’a donné jusqu’ici qu’une vision tronquée de la société martiniquaise. L’appréhension de l’ère coloniale s’est très tôt autocentrée sur l’économie plantationnaire sucrière à moteur externe, mais cette dernière n’a guère occupée plus de la moitié de la population de l’île au XVIIIe et dans la première moitié du XIXe siècle. Pour une grande majorité, la masse laborieuse libre ou esclave se répartit entre les villes et les exploitations de type « secondaire ». À mesure de l’appréhension de l’univers caféier, un monde à part se profile dessinant une nouvelle catégorie sociale divergente de l’élite sucrière qui apparaissait jusqu’ici comme le modèle représentatif de la population blanche propriétaire terrienne. Une catégorie intermédiaire est mise en place mettant en relief un groupe caféier économiquement faible au mode de vie difficile, présentant des comportements matrimoniaux endogames aussi bien spatialement que socialement. Cette analyse révèle un corps social pluriel dans lequel les femmes, les libres de couleur, et avec l’abolition de l’esclavage les nouveaux libres tiennent une place de choix. Ce travail a l’avantage de combler un important vide historiographique en matière d’histoire sociale de la Martinique, ainsi que de renouveler le concept de société d’habitation à travers la mise en perspective d’une catégorie sociale jusque-là restée inaperçue.
[Thèse de doctorat, Histoire moderne et contemporaine, Antilles-Guyane, 2014].
Résumé de la thèse :
L’historiographie antillaise n’a donné jusqu’ici qu’une vision tronquée de la société martiniquaise. L’appréhension de l’ère coloniale s’est très tôt autocentrée sur l’économie plantationnaire sucrière à moteur externe, mais cette dernière n’a guère occupée plus de la moitié de la population de l’île au XVIIIe et dans la première moitié du XIXe siècle. Pour une grande majorité, la masse laborieuse libre ou esclave se répartit entre les villes et les exploitations de type « secondaire ». À mesure de l’appréhension de l’univers caféier, un monde à part se profile dessinant une nouvelle catégorie sociale divergente de l’élite sucrière qui apparaissait jusqu’ici comme le modèle représentatif de la population blanche propriétaire terrienne. Une catégorie intermédiaire est mise en place mettant en relief un groupe caféier économiquement faible au mode de vie difficile, présentant des comportements matrimoniaux endogames aussi bien spatialement que socialement. Cette analyse révèle un corps social pluriel dans lequel les femmes, les libres de couleur, et avec l’abolition de l’esclavage les nouveaux libres tiennent une place de choix. Ce travail a l’avantage de combler un important vide historiographique en matière d’histoire sociale de la Martinique, ainsi que de renouveler le concept de société d’habitation à travers la mise en perspective d’une catégorie sociale jusque-là restée inaperçue.
Auteur
HARDY-SEGUETTE, Marie
Année
2014
Type
Thèse
Mot-clé
Colonies - Colonisation
Plantations de café
Martinique
Antilles françaises
Histoire sociale
Habitations
Esclaves - Esclavage
Libres de couleur
Condition de la femme
Commerce colonial
XVIIIe, XIXe
Plantations de café
Martinique
Antilles françaises
Histoire sociale
Habitations
Esclaves - Esclavage
Libres de couleur
Condition de la femme
Commerce colonial
XVIIIe, XIXe