Crime ou folie : un cas de tueur en série au XIXe siècle : l'affaire Joseph Vacher.
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Titre
Crime ou folie : un cas de tueur en série au XIXe siècle : l'affaire Joseph Vacher.
["Ouvrage résultant d'un recherche universitaire en criminologie"].
Résumé de l'ouvrage :
La tentation est grande de reconnaître la marque de la folie dans un crime "inimaginable" du fait de sa sauvagerie. Systématiquement, la psychiatrie est ainsi convoquée par la justice dans le but de "trouver" un "insensé" qui expliquerait le crime : l'acte est "fou", parce que son auteur lui-même serait atteint d'aliénation. Parfois, cette quête est vaine. La science et le sentiment général s'accordent à demi-mot, pour affirmer que le criminel est un monstre. Mais alors que le tapage du crime continue de résonner, cette conclusion déduite "faute de mieux", laisse persister une énigme : le crime "fou" prouve-t-il la folie du criminel ? L'affaire Vacher (1897-1899), premier cas de tueur en série français avéré, illustre ce constat toujours d'actualité. Cette étude interroge les courants criminologiques contemporains, notamment la notion de "crime langage" issue de l'apport des sciences psychologiques et psychiatriques, qui font du crime un "hiéroglyphe" à décrypter. Les contextes de l'époque où se déroule l'affaire Vacher sont présentés, puis la série des crimes, leur mode opératoire, les rapports d'autopsie...
Les trois discours explicatifs (du criminel, médical et juridique) sont questionnés dans leur préoccupation commune : Vacher est-il un monstre ou un insensé irresponsable de ses actes ? Enfin, l'auteur tente de franchir cette impasse inconfortable pour la pensée, à partir de sa pratique professionnelle et d'"une rencontre avec le crime".
["Ouvrage résultant d'un recherche universitaire en criminologie"].
Résumé de l'ouvrage :
La tentation est grande de reconnaître la marque de la folie dans un crime "inimaginable" du fait de sa sauvagerie. Systématiquement, la psychiatrie est ainsi convoquée par la justice dans le but de "trouver" un "insensé" qui expliquerait le crime : l'acte est "fou", parce que son auteur lui-même serait atteint d'aliénation. Parfois, cette quête est vaine. La science et le sentiment général s'accordent à demi-mot, pour affirmer que le criminel est un monstre. Mais alors que le tapage du crime continue de résonner, cette conclusion déduite "faute de mieux", laisse persister une énigme : le crime "fou" prouve-t-il la folie du criminel ? L'affaire Vacher (1897-1899), premier cas de tueur en série français avéré, illustre ce constat toujours d'actualité. Cette étude interroge les courants criminologiques contemporains, notamment la notion de "crime langage" issue de l'apport des sciences psychologiques et psychiatriques, qui font du crime un "hiéroglyphe" à décrypter. Les contextes de l'époque où se déroule l'affaire Vacher sont présentés, puis la série des crimes, leur mode opératoire, les rapports d'autopsie...
Les trois discours explicatifs (du criminel, médical et juridique) sont questionnés dans leur préoccupation commune : Vacher est-il un monstre ou un insensé irresponsable de ses actes ? Enfin, l'auteur tente de franchir cette impasse inconfortable pour la pensée, à partir de sa pratique professionnelle et d'"une rencontre avec le crime".
Auteur
CHEVRIER, Olivier
Editeur
Paris, Budapest, L'Hamattan (Collection <i>Sciences criminelles</i>)
Année
2006
Type
Monographie
ISBN
9782296011632
Mot-clé
Affaire Joseph Vacher
Tueurs en série
Procès (XIXe siècle)
Criminalité
Folie - Démence - Aliénation mentale
Tueurs en série
Procès (XIXe siècle)
Criminalité
Folie - Démence - Aliénation mentale