Histoire du barreau et des avocats de Grenoble de 1750 à nos jours. [Thèse].
Item
Titre
Histoire du barreau et des avocats de Grenoble de 1750 à nos jours. [Thèse].
[Thèse de doctorat, Histoire du droit, Grenoble II, 1996].
Résumé de la thèse :
Jusqu'à la fin de l'Ancien-Régime, le barreau de Grenoble restera dote d'une structure originale fort ancienne. Elle est dirigée par les avocats consistoriaux qui jouissent de la noblesse personnelle, un privilège alors extrêmement rare. Les relations avec le Parlement de Grenoble sont difficiles, mais le barreau profite habilement de l'éclat dont il est entouré. L'époque révolutionnaire semble favorable aux avocats grenoblois. Ils approuvent en masse la réunion des états-géneraux de 1789. La profession d'avocat, quant à elle, est supprimée et remplacée par celle de défenseurs officieux. La barre est alors accessible à tous sans condition de grade ni de diplôme. Ce n'est qu'en 1804 que la profession d'avocat est rétablie mais le barreau ne recouvre son indépendance ordinale qu'en 1830. L'influence des avocats grenoblois dans la vie municipale, nationale et régionale aussi bien sous l'Ancien-Régime qu'au XIXe siècle confirme leur place dans la société grenobloise. Elle s'atténuera avec le développement industriel et économique et les règlementations du Second Empire. Soucieux de ne pas compromettre l'honneur de la profession avec le monde des affaires, le barreau grenoblois semble en déclin à la fin du XIXe siècle. Ce n'est que dans l'entre-deux-guerres que les avocats grenoblois acceptent de considérer leur profession comme une source de revenus et s'interrogent sur ses transformations. La multiplication des cabinets d'associés et la rémunération de l'aide juridictionnelle bouleversent l'ancienne image de l'avocat. La fusion des avoués puis des conseils juridiques achève cette évolution. Peut-être la pression des contraintes économique amènera-t-elle a une nouvelle fusion ?
[Thèse de doctorat, Histoire du droit, Grenoble II, 1996].
Résumé de la thèse :
Jusqu'à la fin de l'Ancien-Régime, le barreau de Grenoble restera dote d'une structure originale fort ancienne. Elle est dirigée par les avocats consistoriaux qui jouissent de la noblesse personnelle, un privilège alors extrêmement rare. Les relations avec le Parlement de Grenoble sont difficiles, mais le barreau profite habilement de l'éclat dont il est entouré. L'époque révolutionnaire semble favorable aux avocats grenoblois. Ils approuvent en masse la réunion des états-géneraux de 1789. La profession d'avocat, quant à elle, est supprimée et remplacée par celle de défenseurs officieux. La barre est alors accessible à tous sans condition de grade ni de diplôme. Ce n'est qu'en 1804 que la profession d'avocat est rétablie mais le barreau ne recouvre son indépendance ordinale qu'en 1830. L'influence des avocats grenoblois dans la vie municipale, nationale et régionale aussi bien sous l'Ancien-Régime qu'au XIXe siècle confirme leur place dans la société grenobloise. Elle s'atténuera avec le développement industriel et économique et les règlementations du Second Empire. Soucieux de ne pas compromettre l'honneur de la profession avec le monde des affaires, le barreau grenoblois semble en déclin à la fin du XIXe siècle. Ce n'est que dans l'entre-deux-guerres que les avocats grenoblois acceptent de considérer leur profession comme une source de revenus et s'interrogent sur ses transformations. La multiplication des cabinets d'associés et la rémunération de l'aide juridictionnelle bouleversent l'ancienne image de l'avocat. La fusion des avoués puis des conseils juridiques achève cette évolution. Peut-être la pression des contraintes économique amènera-t-elle a une nouvelle fusion ?
Auteur
GIRARD, Véronique
Année
1996
Type
Thèse
Mot-clé
Grenoble (Isère)
Villes - Villages
Barreaux
Avocats
Dauphiné
XVIIIe, XIXe, XXe
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