La personne dans le droit savant du XIIe au XVe siècle. [Thèse].
Item
Titre
La personne dans le droit savant du XIIe au XVe siècle. [Thèse].
[Thèse de doctorat, Histoire du droit, Paris X-Nanterre, 2013].
Résumé de la thèse :
Face à l’incertitude portant sur le vocabulaire juridique concernant la personne en droit positif, il paraissait nécessaire d’entreprendre une recherche en droit savant, creuset du droit européen actuel, afin de comprendre les malentendus sur la notion de personne en droit. Notre travail a tenté de démontrer les jalons qui ont permis aux juristes médiévaux de construire une théorie de la personne au Moyen Age. Tout d’abord, nous avons pu constater la pénétration des définitions théologiques de la personne en droit canonique puis en droit civil. Par son caractère générique applicable tant à Dieu, les anges et les hommes, la définition de Boèce devient la définition de référence de la personne chez les théologiens mais aussi les canonistes médiévaux et est à l’origine de la théorie des trois esse d'Alexandre de Halès (<i>esse naturale, esse rationale, esse morale</i>) à l'origine de la distinction contemporaine entre la personne physique et la personne morale. Confrontés à des problèmes juridiques à résoudre, les juristes médiévaux distinguent entre la <i>persona vera</i> c'est-à-dire la personne individuelle et la <i>persona ficta</i> ou <i>persona repraesentata</i> à savoir l'<i>universitas</i> en se référant au vocabulaire employé dans les controverses théologiques. Enfin, notre enquête sur la personne en droit savant a révélé l’importance d’une notion de la personne fondée sur la fonction ou rôle au sein de la famille ainsi que la personne titulaire d’un office ecclésiastique fondée sur l’idonéité. Notre thèse a tenté de montrer la construction de la notion de personne en droit grâce aux interactions entre la théologie, le droit romain et le droit canonique
[Thèse de doctorat, Histoire du droit, Paris X-Nanterre, 2013].
Résumé de la thèse :
Face à l’incertitude portant sur le vocabulaire juridique concernant la personne en droit positif, il paraissait nécessaire d’entreprendre une recherche en droit savant, creuset du droit européen actuel, afin de comprendre les malentendus sur la notion de personne en droit. Notre travail a tenté de démontrer les jalons qui ont permis aux juristes médiévaux de construire une théorie de la personne au Moyen Age. Tout d’abord, nous avons pu constater la pénétration des définitions théologiques de la personne en droit canonique puis en droit civil. Par son caractère générique applicable tant à Dieu, les anges et les hommes, la définition de Boèce devient la définition de référence de la personne chez les théologiens mais aussi les canonistes médiévaux et est à l’origine de la théorie des trois esse d'Alexandre de Halès (<i>esse naturale, esse rationale, esse morale</i>) à l'origine de la distinction contemporaine entre la personne physique et la personne morale. Confrontés à des problèmes juridiques à résoudre, les juristes médiévaux distinguent entre la <i>persona vera</i> c'est-à-dire la personne individuelle et la <i>persona ficta</i> ou <i>persona repraesentata</i> à savoir l'<i>universitas</i> en se référant au vocabulaire employé dans les controverses théologiques. Enfin, notre enquête sur la personne en droit savant a révélé l’importance d’une notion de la personne fondée sur la fonction ou rôle au sein de la famille ainsi que la personne titulaire d’un office ecclésiastique fondée sur l’idonéité. Notre thèse a tenté de montrer la construction de la notion de personne en droit grâce aux interactions entre la théologie, le droit romain et le droit canonique
Auteur
SCHNEIDER, Élisabeth
Année
2013
Type
Thèse
Mot-clé
Droit de la personnalité
Personne juridique
Droits savants
Droit canonique
Droit civil
Théologie - Théologiens
Canonistes
Droit romain
Personne juridique
Droits savants
Droit canonique
Droit civil
Théologie - Théologiens
Canonistes
Droit romain