Bons offices, médiations, arbitrages dans l'activité diplomatique du Saint Siège de Léon XIII à Benoît XV. [Thèse].
Item
Titre
Bons offices, médiations, arbitrages dans l'activité diplomatique du Saint Siège de Léon XIII à Benoît XV. [Thèse].
Thèse de doctorat, Histoire, Paris X-Nanterre, 1997, 2 volumes.
Résumé de la thèse :
De Léon,XIII à Benoît XV le pape a été appelé, à de nombreuses reprises a intervenir entre plusieurs États, afin de régler des différents internationaux. Ces interventions, méconnues par l'historiographie, étaient d'autant plus remarquables que l'Italie contestait alors au Saint Siège la qualité d'État souverain. La médiation des Carolines (1885) effectuée a la demande Bismarck entre l'Espagne et l'Allemagne fut la première de ces interventions qui concernèrent tous les grands États d'Europe, les États-Unis, et de nombreux États d'Amérique latine. Le rôle joué par le pape Léon XIII renforça le renom du siège apostolique en tant que haute autorité morale, et son action eut un retentissement jusque dans les milieux non catholiques, notamment chez les pacifistes. Ceci explique que l'on ait souvent évoqué, à cette époque, la multiplication des "arbitrages" du Saint Siège. Sous Pie X, les médiations et les bons offices se poursuivirent, principalement en Amérique du Sud, et non plus en Europe. Elles concernèrent essentiellement des conflits frontaliers, et se doublèrent même de la participation du nonce au Brésil a deux tribunaux arbitraux. Le pontificat de Pie x, que l'on oppose souvent a celui de Léon XIII, ne s'en distingue pas en ce qui concerne les interventions du Saint Siège, bien que les principales préoccupations du pape aient été plus théologiques que diplomatiques. Enfin, de 1887 a 1907, Giacomo Della Chiesa le futur Benoit XV, participa aux travaux de la Secrétairerie d'État, et il fut, a ce titre, mis au courant de toutes les négociations diplomatiques auxquelles participa le Vatican. Il mit a profit cette expérience lorsque se déclencha la guerre de 1914-1918, et son principal acte, la note aux chefs des États belligérants d'aout 1917, en porte la trace. L'intervention du pape dans le règlement pacifique des différends contribua a permettre le retour de la papauté dans les négociations internationales, bien que le Saint Siège n'ait pas réussi à envoyer de representant à la première conférence de La Haye (1899).
Thèse de doctorat, Histoire, Paris X-Nanterre, 1997, 2 volumes.
Résumé de la thèse :
De Léon,XIII à Benoît XV le pape a été appelé, à de nombreuses reprises a intervenir entre plusieurs États, afin de régler des différents internationaux. Ces interventions, méconnues par l'historiographie, étaient d'autant plus remarquables que l'Italie contestait alors au Saint Siège la qualité d'État souverain. La médiation des Carolines (1885) effectuée a la demande Bismarck entre l'Espagne et l'Allemagne fut la première de ces interventions qui concernèrent tous les grands États d'Europe, les États-Unis, et de nombreux États d'Amérique latine. Le rôle joué par le pape Léon XIII renforça le renom du siège apostolique en tant que haute autorité morale, et son action eut un retentissement jusque dans les milieux non catholiques, notamment chez les pacifistes. Ceci explique que l'on ait souvent évoqué, à cette époque, la multiplication des "arbitrages" du Saint Siège. Sous Pie X, les médiations et les bons offices se poursuivirent, principalement en Amérique du Sud, et non plus en Europe. Elles concernèrent essentiellement des conflits frontaliers, et se doublèrent même de la participation du nonce au Brésil a deux tribunaux arbitraux. Le pontificat de Pie x, que l'on oppose souvent a celui de Léon XIII, ne s'en distingue pas en ce qui concerne les interventions du Saint Siège, bien que les principales préoccupations du pape aient été plus théologiques que diplomatiques. Enfin, de 1887 a 1907, Giacomo Della Chiesa le futur Benoit XV, participa aux travaux de la Secrétairerie d'État, et il fut, a ce titre, mis au courant de toutes les négociations diplomatiques auxquelles participa le Vatican. Il mit a profit cette expérience lorsque se déclencha la guerre de 1914-1918, et son principal acte, la note aux chefs des États belligérants d'aout 1917, en porte la trace. L'intervention du pape dans le règlement pacifique des différends contribua a permettre le retour de la papauté dans les négociations internationales, bien que le Saint Siège n'ait pas réussi à envoyer de representant à la première conférence de La Haye (1899).
Auteur
TICCHI, Jean-Marc
Année
1997
Type
Thèse
Pages
567 ff.
Mot-clé
Histoire des relations internationales
Saint-Siège
Papes - Papauté
Bons offices
Médiations
Arbitrages
Diplomatie - Diplomates
Nonces - Nonciatures
XIXe, XXe
Saint-Siège
Papes - Papauté
Bons offices
Médiations
Arbitrages
Diplomatie - Diplomates
Nonces - Nonciatures
XIXe, XXe