Jean-Baptiste Lecarpentier : un conventionnel de la Manche, vainqueur du siège de Granville en 1793.
Item
Titre
Jean-Baptiste Lecarpentier : un conventionnel de la Manche, vainqueur du siège de Granville en 1793.
[Jean-Baptiste Lecarpentier (1759-1829)].
Présentation de l'ouvrage :
“Le présent ouvrage s’inscrit dans la même veine que le précédent. Il répare aussi une injustice. Jean-Baptiste Lecarpentier, grande figure révolutionnaire de la Manche, est - depuis deux siècles - sali par une historiographie revancharde. Le Comité de salut public l’avait envoyé dans son département d’origine en qualité de représentant du peuple. Par un contresens historique étonnant, mais non pas innocent, on voudrait aujourd’hui que la Manche ait été terre chouanne. Rien de plus faux. Le département - le Cotentin surtout - était acquis à la République. Lecarpentier sut le galvaniser. C’est à son énergie qu’on doit la capitale victoire de Granville sur l’armée vendéenne en quête d’un port. Il est toujours vain d’écrire l’histoire au conditionnel. Pourtant, si Granville était tombée, offrant une tête de pont aux émigrés et à l’armée anglaise regroupée dans les îles anglo-normandes, la République, dont les troupes se battaient sur les frontières, n’eût peut-être pas survécu. L’Histoire, au moins à certains moments, est faite par des individus essentiels. Lecarpentier fut l’un deux quand, à la tête de cinq mille hommes, il écrasa les vingt mille Vendéens qui savaient livrer la bataille de la dernière chance.”
[Jean-Baptiste Lecarpentier (1759-1829)].
Présentation de l'ouvrage :
“Le présent ouvrage s’inscrit dans la même veine que le précédent. Il répare aussi une injustice. Jean-Baptiste Lecarpentier, grande figure révolutionnaire de la Manche, est - depuis deux siècles - sali par une historiographie revancharde. Le Comité de salut public l’avait envoyé dans son département d’origine en qualité de représentant du peuple. Par un contresens historique étonnant, mais non pas innocent, on voudrait aujourd’hui que la Manche ait été terre chouanne. Rien de plus faux. Le département - le Cotentin surtout - était acquis à la République. Lecarpentier sut le galvaniser. C’est à son énergie qu’on doit la capitale victoire de Granville sur l’armée vendéenne en quête d’un port. Il est toujours vain d’écrire l’histoire au conditionnel. Pourtant, si Granville était tombée, offrant une tête de pont aux émigrés et à l’armée anglaise regroupée dans les îles anglo-normandes, la République, dont les troupes se battaient sur les frontières, n’eût peut-être pas survécu. L’Histoire, au moins à certains moments, est faite par des individus essentiels. Lecarpentier fut l’un deux quand, à la tête de cinq mille hommes, il écrasa les vingt mille Vendéens qui savaient livrer la bataille de la dernière chance.”
Auteur
LEBOYER, Fernand
Editeur
Cherbourg, Issète
Année
1995
Type
Monographie
Pages
95 p.
ISBN
978-2905385611
Mot-clé
Jean-Baptiste Lecarpentier
Conventionnels
Guerre de l'Ouest et de Vendée
Guerres de siège
Granville (Manche)
Villes - Villages
Vendée - Vendéens
Révolution française
Biographies
XVIIIe
Conventionnels
Guerre de l'Ouest et de Vendée
Guerres de siège
Granville (Manche)
Villes - Villages
Vendée - Vendéens
Révolution française
Biographies
XVIIIe