Écrire et faire l'histoire : la pensée catholique sociale de Georges Goyau jusqu'en 1914. [Thèse].
Item
Titre
Écrire et faire l'histoire : la pensée catholique sociale de Georges Goyau jusqu'en 1914. [Thèse].
[Georges Goyau (1869-1939), historien];
[Thèse de doctorat, Histoire, Paris IV, 1994].
Résumé de la thèse :
Né en 1869, Georges Goyau, en tant que penseur et historien, est tout à la fois le produit de l'enseignement public (normalien, agrégé d'histoire, élève de l'École française de Rome) et de l'Église catholique française (il a grandi dans le diocèse d'Orléans). Enfant surdoué, au père absent, sa spiritualité se développe tout aussi précocement que ses facultés intellectuelles. A l'École normale, il rencontre les frères Brunhes, qui lui font découvrir, au moment où s'amorce le ralliement, le catholicisme républicain. A Pâques 1892, lors d'un séjour à Rome, il est présenté par Mgr Mourey à Léon XIII et au cardinal Rampolla. Quelques mois plus tard, il rencontre Henri Lorin et se "convertit" au catholicisme social. À l'École française de Rome, il rédige anonymement les Lettres romaines du "Journal des débats", puis sous pseudonyme Le Pape, "Les catholiques et la question sociale" (commentaire de <i>rerum novarum</i>). Dans les deux cas, il s'agit de défendre le ralliement, mais aussi de mettre celui-ci au service du projet catholique social. Son livre "Le Vatican" veut établir la nécessité tant sociale que religieuse du pouvoir pontifical. Entré à "La Revue des deux Mondes" de Ferdinand Brunetière, il participe des grandes convulsions de la fin du siècle (affaires Dreyfus, séparation) tout en édifiant une œuvre historique engagée et originale.
[Georges Goyau (1869-1939), historien];
[Thèse de doctorat, Histoire, Paris IV, 1994].
Résumé de la thèse :
Né en 1869, Georges Goyau, en tant que penseur et historien, est tout à la fois le produit de l'enseignement public (normalien, agrégé d'histoire, élève de l'École française de Rome) et de l'Église catholique française (il a grandi dans le diocèse d'Orléans). Enfant surdoué, au père absent, sa spiritualité se développe tout aussi précocement que ses facultés intellectuelles. A l'École normale, il rencontre les frères Brunhes, qui lui font découvrir, au moment où s'amorce le ralliement, le catholicisme républicain. A Pâques 1892, lors d'un séjour à Rome, il est présenté par Mgr Mourey à Léon XIII et au cardinal Rampolla. Quelques mois plus tard, il rencontre Henri Lorin et se "convertit" au catholicisme social. À l'École française de Rome, il rédige anonymement les Lettres romaines du "Journal des débats", puis sous pseudonyme Le Pape, "Les catholiques et la question sociale" (commentaire de <i>rerum novarum</i>). Dans les deux cas, il s'agit de défendre le ralliement, mais aussi de mettre celui-ci au service du projet catholique social. Son livre "Le Vatican" veut établir la nécessité tant sociale que religieuse du pouvoir pontifical. Entré à "La Revue des deux Mondes" de Ferdinand Brunetière, il participe des grandes convulsions de la fin du siècle (affaires Dreyfus, séparation) tout en édifiant une œuvre historique engagée et originale.
Auteur
GRONDEUX, Jérôme
Editeur
Lille, A.N.R.T., 2 microfiches
Année
1994
Type
Thèse
Mot-clé
Georges Goyau
Biographies
Histoire religieuse
Catholicisme sociale
XIXe, XXe
Biographies
Histoire religieuse
Catholicisme sociale
XIXe, XXe