Architecture et lieux de pouvoir en Bretagne : XVIIIe-XXe siècle. [Thèse].
Item
Titre
Architecture et lieux de pouvoir en Bretagne : XVIIIe-XXe siècle. [Thèse].
Thèse de doctorat, Histoire et critique des arts, Rennes II, 2011.
Résumé de la thèse :
L’idéologie républicaine s’est largement emparée de la signification hautement symbolique de l’architecture municipale. Comme pour l’école, elle a contribué à lui donner l’image de l’État, c’est-à-dire démocratique et égalitaire. Pourtant, un rapide constat montre qu’à l’échelle du territoire national, l’emprise républicaine sur l’architecture régionale s’est faite avec plus ou moins de succès, selon que l’on se situe près des grands centres de rayonnement culturels et des foyers politiques actifs. En Bretagne, l’ancrage de la République dans les mentalités recouvre des luttes sous-jacentes qui conditionnent directement la commande publique : de l’enclos paroissial à la mairie-école républicaine, c’est finalement sur le mariage de raison entre la société civile (la commune) et la communauté villageoise (la paroisse) qui se construisent les items du pouvoir. Cette thèse a pour objectif, non pas de démontrer la pertinence d’une architecture républicaine, mais plus largement de revenir sur la constitution d’un socle commun de représentations du pouvoir, de l’État en général, et du local en particulier. A partir de l’image puissante qu’elle dégage, l’architecture du pouvoir pose de fait la question de son identité : ce travail offre, du XVIIIe siècle aux années quatre-vingt, de dépasser l’approche purement structuraliste communément admise pour ce type d’analyse, et d’entreprendre, sur la base d’une observation méthodique des sources d’archives, d’enquêtes sur le terrain, du croisement des parcours d’architectes, une relecture de la sémantique architecturale régionale
Thèse de doctorat, Histoire et critique des arts, Rennes II, 2011.
Résumé de la thèse :
L’idéologie républicaine s’est largement emparée de la signification hautement symbolique de l’architecture municipale. Comme pour l’école, elle a contribué à lui donner l’image de l’État, c’est-à-dire démocratique et égalitaire. Pourtant, un rapide constat montre qu’à l’échelle du territoire national, l’emprise républicaine sur l’architecture régionale s’est faite avec plus ou moins de succès, selon que l’on se situe près des grands centres de rayonnement culturels et des foyers politiques actifs. En Bretagne, l’ancrage de la République dans les mentalités recouvre des luttes sous-jacentes qui conditionnent directement la commande publique : de l’enclos paroissial à la mairie-école républicaine, c’est finalement sur le mariage de raison entre la société civile (la commune) et la communauté villageoise (la paroisse) qui se construisent les items du pouvoir. Cette thèse a pour objectif, non pas de démontrer la pertinence d’une architecture républicaine, mais plus largement de revenir sur la constitution d’un socle commun de représentations du pouvoir, de l’État en général, et du local en particulier. A partir de l’image puissante qu’elle dégage, l’architecture du pouvoir pose de fait la question de son identité : ce travail offre, du XVIIIe siècle aux années quatre-vingt, de dépasser l’approche purement structuraliste communément admise pour ce type d’analyse, et d’entreprendre, sur la base d’une observation méthodique des sources d’archives, d’enquêtes sur le terrain, du croisement des parcours d’architectes, une relecture de la sémantique architecturale régionale
Auteur
BOUJU, Périg
Année
2011
Type
Thèse
Mot-clé
Urbanisme
Architecture
Pouvoir municipal
Administration communale et municipale
Maires - Mairies
Aménagement du territoire
Monuments historiques
Bretagne
XVIIIe, XIXe, XXe
Architecture
Pouvoir municipal
Administration communale et municipale
Maires - Mairies
Aménagement du territoire
Monuments historiques
Bretagne
XVIIIe, XIXe, XXe