D'herbe, de terre et de sang : la Cerdagne du XIVe au XIXe siècle. [Pyrénées-Orientales]. [Thèse].
Item
Titre
D'herbe, de terre et de sang : la Cerdagne du XIVe au XIXe siècle. [Pyrénées-Orientales]. [Thèse].
Thèse de doctorat, Histoire, Montpellier III, 2010.
Résumé de la thèse :
Cette recherche doctorale porte sur la relation des sociétés aux territoires qu’elles construisent dans une perspective diachronique. Je fais l’hypothèse que le rapport à l’espace participe de la classification des individus en plusieurs groupes, selon la résidence, le statut familial ou la richesse en terre. Cette série ne saurait être considérée comme ni exhaustive ni ahistorique. Dans cette perspective, la Cerdagne (Pyrénées de l’Est) est apparue comme un terrain idoine compte tenu des lignes de fracture, sociale et spatiale, qui révèlent et recomposent les différents rapports à l’espace entre le XVIe et le XIXe siècle. Trois questionnements envisagés à trois échelles différentes se sont posés. À petite échelle, l’apparition d’une frontière politique au milieu du XVIIe siècle (traité des Pyrénées, 1659) modifie-t-elle les rapports à l’espace en créant un nouvel horizon étatique ? Et quelle place tient la ville de Puigcerdà dans la structuration de ces sociétés de montagne ? À l’échelle des communautés d’habitants, quels types de rapport à l’espace se noue autour de l’accès aux biens collectifs tant au niveau intercommunautaire qu’intracommunautaire ? Enfin, à grande échelle, quels rapports se créent et se recréent entre les familles, les individus et la terre dite « privée », alors que du point de vue historiographique, la Cerdagne se situe dans une aire pyrénéenne marquée par la primogéniture et l’exclusion des puînés de l’héritage foncier.
Thèse de doctorat, Histoire, Montpellier III, 2010.
Résumé de la thèse :
Cette recherche doctorale porte sur la relation des sociétés aux territoires qu’elles construisent dans une perspective diachronique. Je fais l’hypothèse que le rapport à l’espace participe de la classification des individus en plusieurs groupes, selon la résidence, le statut familial ou la richesse en terre. Cette série ne saurait être considérée comme ni exhaustive ni ahistorique. Dans cette perspective, la Cerdagne (Pyrénées de l’Est) est apparue comme un terrain idoine compte tenu des lignes de fracture, sociale et spatiale, qui révèlent et recomposent les différents rapports à l’espace entre le XVIe et le XIXe siècle. Trois questionnements envisagés à trois échelles différentes se sont posés. À petite échelle, l’apparition d’une frontière politique au milieu du XVIIe siècle (traité des Pyrénées, 1659) modifie-t-elle les rapports à l’espace en créant un nouvel horizon étatique ? Et quelle place tient la ville de Puigcerdà dans la structuration de ces sociétés de montagne ? À l’échelle des communautés d’habitants, quels types de rapport à l’espace se noue autour de l’accès aux biens collectifs tant au niveau intercommunautaire qu’intracommunautaire ? Enfin, à grande échelle, quels rapports se créent et se recréent entre les familles, les individus et la terre dite « privée », alors que du point de vue historiographique, la Cerdagne se situe dans une aire pyrénéenne marquée par la primogéniture et l’exclusion des puînés de l’héritage foncier.
Auteur
CONESA, Marc
Année
2010
Type
Thèse
Mot-clé
Histoire des provinces
Cerdagne (Pyrénées-Orientales)
Histoire rurale
Agriculture
Élevage
Frontières
Communautés d'habitants
Biens communaux
Droit de propriété
XIVe, XVe, XVIe, XVIIe, XVIIIe, XIXe
Cerdagne (Pyrénées-Orientales)
Histoire rurale
Agriculture
Élevage
Frontières
Communautés d'habitants
Biens communaux
Droit de propriété
XIVe, XVe, XVIe, XVIIe, XVIIIe, XIXe