Une leçon française pour Londres ? L’administration de la capitale britannique de 1855 à 1900.
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Titre
Une leçon française pour Londres ? L’administration de la capitale britannique de 1855 à 1900.
In : Annie Fourcaut et Florence Bourillon (sous la dir. de), <i>Agrandir Paris (1860-1970)</i>. [440 p.].
Résumé de l'article :
Les mécanismes qui ont permis le développement rapide de Paris et de Londres au milieu du XIXe siècle ont beaucoup en commun, mais il y a des différences. La préférence de Londres pour des maisons et non pas pour des appartements, ou la location, <i>by leasehold</i>, plutôt que la vente directe de terrains. Mais ces différences sont beaucoup moins importantes que le contraste entre la façon dont les deux villes étaient gouvernées. Jusqu’en 1855, il n’y avait pas de définition acceptée de Londres et l’administration de la ville est restée divisée entre différentes autorités jusqu’après la Seconde guerre mondiale. Les débats concernant le gouvernement de Londres ont divisé l’opinion entre « localistes », favorables à l’administration de la capitale par paroisses indépendantes coordonnées par un faible conseil fédéral, le <i>Metropolitan Board of Works</i>, et « centralisateurs » qui voulaient une autorité unique et forte pour la capitale, avec Paris pour modèle. Ces débats se sont poursuivis jusqu’aux années 1930. Les critiques du gouvernement de Londres ont fait valoir que ces questions administratives avaient détourné l’attention des difficultés grandissantes entre Londres et les administrations environnantes, causées par le rythme effréné de la croissance de la région londonienne. Les difficultés liées à l’expansion au-delà des limites administratives durent jusqu’à la création du Conseil du Grand Londres en 1965.
In : Annie Fourcaut et Florence Bourillon (sous la dir. de), <i>Agrandir Paris (1860-1970)</i>. [440 p.].
Résumé de l'article :
Les mécanismes qui ont permis le développement rapide de Paris et de Londres au milieu du XIXe siècle ont beaucoup en commun, mais il y a des différences. La préférence de Londres pour des maisons et non pas pour des appartements, ou la location, <i>by leasehold</i>, plutôt que la vente directe de terrains. Mais ces différences sont beaucoup moins importantes que le contraste entre la façon dont les deux villes étaient gouvernées. Jusqu’en 1855, il n’y avait pas de définition acceptée de Londres et l’administration de la ville est restée divisée entre différentes autorités jusqu’après la Seconde guerre mondiale. Les débats concernant le gouvernement de Londres ont divisé l’opinion entre « localistes », favorables à l’administration de la capitale par paroisses indépendantes coordonnées par un faible conseil fédéral, le <i>Metropolitan Board of Works</i>, et « centralisateurs » qui voulaient une autorité unique et forte pour la capitale, avec Paris pour modèle. Ces débats se sont poursuivis jusqu’aux années 1930. Les critiques du gouvernement de Londres ont fait valoir que ces questions administratives avaient détourné l’attention des difficultés grandissantes entre Londres et les administrations environnantes, causées par le rythme effréné de la croissance de la région londonienne. Les difficultés liées à l’expansion au-delà des limites administratives durent jusqu’à la création du Conseil du Grand Londres en 1965.
Auteur
BULLOCK, Nick
Editeur
Paris, Éditions de la Sorbonne (Collection <i>Histoire contemporaine</i>, 5)
Année
2012
Type
Article
Pages
P. 203-217
Mot-clé
Administration de la ville de Paris
Histoire urbaine
Londres (Angleterre)
Villes - Villages
XIXe, XXe
Histoire urbaine
Londres (Angleterre)
Villes - Villages
XIXe, XXe