Anthropologie de la folie et des passions dans l’Antiquité gréco-romaine.
Item
Titre
Anthropologie de la folie et des passions dans l’Antiquité gréco-romaine.
Auteur
VOUTYRAS-PIERRE, Anne-Marie
Résumé
Présentation de l'éditeur :
Les hommes de l’époque préclassique grecque ont rattaché l’explication de la folie et des passions à leurs croyances mythologico-religieuses, puis de la période classique à l’époque hellénistique, le rationalisme scientifique et philosophique a connu une floraison de la causalité naturelle explicative des phénomènes mentaux. Ce courant s’est refermé lors de l’Antiquité tardive, sous la souveraineté de la pensée théologique, pour laisser place à une nouvelle conception spirituelle et surnaturelle de la pathologie mentale.
D’un phénomène à l’origine extérieur à l’homme, la folie et les passions ont été conçues à partir de l’époque classique selon une étiologie interne. L’osmose entre les savoirs non conceptualisés dans des champs disciplinaires clos, a permis de poser des questions essentielles sur les perturbations mentales.
Des démarches d’ordonnancement des connaissances, de réflexions sur le sens d’une pratique médicale ou philosophique ont opéré une normativité sur laquelle le droit romain s’est construit. Distinguer le normal du pathologique, du déviant, pour rechercher le traitement juridique et social juste, médicalement efficace, nécessitait au préalable de dégager la catégorie ontologique et morale de la personne. Il en résulta des réflexions sur le sain et le non sain, la capacité, la liberté, la volonté, la responsabilité. Les Anciens nous montrent que la folie est polymorphe, aussi complexe que la normalité dont elle n’est pas une antithèse dans la pensée et dans la réalité
Les hommes de l’époque préclassique grecque ont rattaché l’explication de la folie et des passions à leurs croyances mythologico-religieuses, puis de la période classique à l’époque hellénistique, le rationalisme scientifique et philosophique a connu une floraison de la causalité naturelle explicative des phénomènes mentaux. Ce courant s’est refermé lors de l’Antiquité tardive, sous la souveraineté de la pensée théologique, pour laisser place à une nouvelle conception spirituelle et surnaturelle de la pathologie mentale.
D’un phénomène à l’origine extérieur à l’homme, la folie et les passions ont été conçues à partir de l’époque classique selon une étiologie interne. L’osmose entre les savoirs non conceptualisés dans des champs disciplinaires clos, a permis de poser des questions essentielles sur les perturbations mentales.
Des démarches d’ordonnancement des connaissances, de réflexions sur le sens d’une pratique médicale ou philosophique ont opéré une normativité sur laquelle le droit romain s’est construit. Distinguer le normal du pathologique, du déviant, pour rechercher le traitement juridique et social juste, médicalement efficace, nécessitait au préalable de dégager la catégorie ontologique et morale de la personne. Il en résulta des réflexions sur le sain et le non sain, la capacité, la liberté, la volonté, la responsabilité. Les Anciens nous montrent que la folie est polymorphe, aussi complexe que la normalité dont elle n’est pas une antithèse dans la pensée et dans la réalité
Editeur
Limoges, Presses universitaires de Limoges - PULIM
Année
2017
Type
Monographie
Pages
658 p.
Mot-clé
Démence, Aliénés - Fous - Folie
Passions
Antiquité grecque
Antiquité romaine
Droit romain
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