La difficile gestion municipale d'une grande ville sous l'Empire : Bordeaux de 1805 à 1815. [Gironde]. [Thèse, 3 volumes].
Item
Titre
La difficile gestion municipale d'une grande ville sous l'Empire : Bordeaux de 1805 à 1815. [Gironde]. [Thèse, 3 volumes].
[Thèse de Doctorat, Histoire moderne et contemporaine, Bordeaux III, 1990].
Résumé de la thèse :
Après des années de division, les trois mairies bordelaises étaient réunifiées par Napoléon en 1805. Le gouvernement, qui choisissait le maire, les six adjoints et les 30 conseillers, associa notables modérés de la Révolution et élites de l'Ancien Régime. Après Lafaurie de Monbadon (1805-0809), Lynch (1809-1815) fut avant tout la cheville ouvrière du ralliement de Bordeaux aux Bourbons, le 12 mars 1814. Ce revirement politique est dû avant tout à la situation financière de la ville. Les budgets furent certes équilibrés, mais de façon précaire : les trois quarts des ressources provenaient en effet de l'octroi, taxe a la consommation sensible a la conjoncture (dépopulation et marasme économique). Les autorités locales n'acceptèrent donc jamais avec plaisir les prélèvements de l'État sur le budget communal. Après dix ans de Révolution, la situation de la ville n'était guère brillante, dans des domaines aussi varies que l'assainissement, la culture, l'assistance publique ou le maintien de l'ordre. La mairie présenta quelques projets mais l'évènement capital fut le décret du 25 avril 1808 qui ordonna de multiples travaux d'urbanisme. Faute de temps et d'argent, ces ouvrages ne furent qu'ébauchés. Ces difficultés renforcèrent la cause des Bourbons à Bordeaux.
[Thèse de Doctorat, Histoire moderne et contemporaine, Bordeaux III, 1990].
Résumé de la thèse :
Après des années de division, les trois mairies bordelaises étaient réunifiées par Napoléon en 1805. Le gouvernement, qui choisissait le maire, les six adjoints et les 30 conseillers, associa notables modérés de la Révolution et élites de l'Ancien Régime. Après Lafaurie de Monbadon (1805-0809), Lynch (1809-1815) fut avant tout la cheville ouvrière du ralliement de Bordeaux aux Bourbons, le 12 mars 1814. Ce revirement politique est dû avant tout à la situation financière de la ville. Les budgets furent certes équilibrés, mais de façon précaire : les trois quarts des ressources provenaient en effet de l'octroi, taxe a la consommation sensible a la conjoncture (dépopulation et marasme économique). Les autorités locales n'acceptèrent donc jamais avec plaisir les prélèvements de l'État sur le budget communal. Après dix ans de Révolution, la situation de la ville n'était guère brillante, dans des domaines aussi varies que l'assainissement, la culture, l'assistance publique ou le maintien de l'ordre. La mairie présenta quelques projets mais l'évènement capital fut le décret du 25 avril 1808 qui ordonna de multiples travaux d'urbanisme. Faute de temps et d'argent, ces ouvrages ne furent qu'ébauchés. Ces difficultés renforcèrent la cause des Bourbons à Bordeaux.
Auteur
COSTE, Laurent
Année
1990
Type
Thèse
Pages
410 et 747 ff.
Mot-clé
Bordeaux (Gironde)
Villes - Villages
Histoire urbaine
Administration communale et municipale
Guyenne
Octrois
Finances municipales
Premier Empire
Restauration
XIXe
Villes - Villages
Histoire urbaine
Administration communale et municipale
Guyenne
Octrois
Finances municipales
Premier Empire
Restauration
XIXe