Les ordres mendiants dans la province ecclésiastique d'Enbrun aux XVIIe et XVIIIe siècles. [Haute-Alpes]. [Thèse].
Item
Titre
Les ordres mendiants dans la province ecclésiastique d'Enbrun aux XVIIe et XVIIIe siècles. [Haute-Alpes]. [Thèse].
Thèse de doctorat, 3e cycle, Lettres, Nice, 1990.
Résumé de la thèse :
Fondes au cœur des villes pendant les périodes d'effervescence religieuse que furent le Moyen-Âge et la Renaissance, les couvents mendiants sont parsemés au travers la province ecclésiastique d'Embrun. Augustins, Franciscains (conventuels, observants, récollets, capucins), Dominicains, et Trinitaires composent le paysage conventuel des diocèses de Digne, Glandèves, Grasse, Embrun, Senez et Vence aux XVIIe et XVIIIe siècles. Ces ordres dont la vocation est de vivre en communauté dans les respect de la pauvreté evangélique, furent accueillis avec enthousiasme par les communautés d'habitants. Leurs revenus, composes à l'origine de legs, aumônes, et fondations de messes, ne suffisant plus à leur entretien, les religieux se tournèrent vers le système de la rente, leur assurant des profits réguliers. Ces activités financières, le relâchement de la discipline, les abus, précipitèrent la décadence des couvents. Critiquées par tous, ces institutions religieuses furent fermées par la commission des réguliers puis par les décrets de 1790. Pourtant, elles connaissaient depuis quelques années, un redressement prometteur. Devenu un centre d'activité économique, le couvent mendiant a surtout été victime d'une trop grande prégnance du monde laïc, d'une certaine décléricalisation.
Thèse de doctorat, 3e cycle, Lettres, Nice, 1990.
Résumé de la thèse :
Fondes au cœur des villes pendant les périodes d'effervescence religieuse que furent le Moyen-Âge et la Renaissance, les couvents mendiants sont parsemés au travers la province ecclésiastique d'Embrun. Augustins, Franciscains (conventuels, observants, récollets, capucins), Dominicains, et Trinitaires composent le paysage conventuel des diocèses de Digne, Glandèves, Grasse, Embrun, Senez et Vence aux XVIIe et XVIIIe siècles. Ces ordres dont la vocation est de vivre en communauté dans les respect de la pauvreté evangélique, furent accueillis avec enthousiasme par les communautés d'habitants. Leurs revenus, composes à l'origine de legs, aumônes, et fondations de messes, ne suffisant plus à leur entretien, les religieux se tournèrent vers le système de la rente, leur assurant des profits réguliers. Ces activités financières, le relâchement de la discipline, les abus, précipitèrent la décadence des couvents. Critiquées par tous, ces institutions religieuses furent fermées par la commission des réguliers puis par les décrets de 1790. Pourtant, elles connaissaient depuis quelques années, un redressement prometteur. Devenu un centre d'activité économique, le couvent mendiant a surtout été victime d'une trop grande prégnance du monde laïc, d'une certaine décléricalisation.
Auteur
CHARBONNIAUD-de RIBEROLLES, Marie-Christine
Editeur
Lille, A.N.R.T., 4 microfiches
Année
1994
Type
Thèse
Pages
297 p.
Mot-clé
Embrun (Haute-Alpes)
Villes - Villages
Provinces ecclésiastiques
Ordres mendiants
Dauphiné
XVIIe, XVIIIe
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Ordres mendiants
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XVIIe, XVIIIe