La lutte antijanséniste dans le diocèse de Soissons sous l'épiscopat de Languet de Gergy (1715-1731). [Thèse].
Item
Titre
La lutte antijanséniste dans le diocèse de Soissons sous l'épiscopat de Languet de Gergy (1715-1731). [Thèse].
[Thèse de l'École des chartes, 1956]
Introduction de la thèse :
Le diocèse de Soissons, tel qu’il est au XVIIe siècle, s’étend sur une partie de l’Ile-de-France très fertile, arrosée de rivières, la plupart navigables, et sillonnée de nombreuses routes convergeant vers Soissons, qui apparaît comme la capitale administrative, économique et religieuse de la région.
L’organisation diocésaine groupe autour de l’évêque les vicaires généraux, l’Officialité et la Chambre ecclésiastique. Le chapitre cathédral, très ancien, riche et puissant, joue aussi un grand rôle. L’évêché est divisé en quatre archidiaconés et seize doyennés ; il compte environ quatre cents cures ; la proportion des ecclésiastiques y est fort élevée. Il abonde aussi en établissements religieux de tous les ordres. La population laïque est restée fidèle aux pratiques essentielles de sa religion. Mais, composée surtout de paysans, elle n’est capable que d’une foi et d’une piété assez simples. Les curés qui veillent sur elle sont en général de bons prêtres.
Le jansénisme a eu au XVIIe siècle de graves répercussions dans le diocèse. Lorsque la bulle <i>Unigenitus</i> fut promulguée en France, l’évêque du moment, Brûlart de Sillery, se conduisit d’une façon hésitante. Il l’imposa néanmoins à son diocèse, après l’avoir acceptée lui-même. Déjà quelques ecclésiastiques voyaient d’un mauvais œil cette Constitution. Si tous ne marquaient pas encore ouvertement leur hostilité, ils se promettaient bien de le faire, dès qu’ils en auraient l’occasion. Ce sera la tâche du successeur de Sillery de découvrir ces résistances cachées et de les vaincre.
[Thèse de l'École des chartes, 1956]
Introduction de la thèse :
Le diocèse de Soissons, tel qu’il est au XVIIe siècle, s’étend sur une partie de l’Ile-de-France très fertile, arrosée de rivières, la plupart navigables, et sillonnée de nombreuses routes convergeant vers Soissons, qui apparaît comme la capitale administrative, économique et religieuse de la région.
L’organisation diocésaine groupe autour de l’évêque les vicaires généraux, l’Officialité et la Chambre ecclésiastique. Le chapitre cathédral, très ancien, riche et puissant, joue aussi un grand rôle. L’évêché est divisé en quatre archidiaconés et seize doyennés ; il compte environ quatre cents cures ; la proportion des ecclésiastiques y est fort élevée. Il abonde aussi en établissements religieux de tous les ordres. La population laïque est restée fidèle aux pratiques essentielles de sa religion. Mais, composée surtout de paysans, elle n’est capable que d’une foi et d’une piété assez simples. Les curés qui veillent sur elle sont en général de bons prêtres.
Le jansénisme a eu au XVIIe siècle de graves répercussions dans le diocèse. Lorsque la bulle <i>Unigenitus</i> fut promulguée en France, l’évêque du moment, Brûlart de Sillery, se conduisit d’une façon hésitante. Il l’imposa néanmoins à son diocèse, après l’avoir acceptée lui-même. Déjà quelques ecclésiastiques voyaient d’un mauvais œil cette Constitution. Si tous ne marquaient pas encore ouvertement leur hostilité, ils se promettaient bien de le faire, dès qu’ils en auraient l’occasion. Ce sera la tâche du successeur de Sillery de découvrir ces résistances cachées et de les vaincre.
Auteur
FLOQUET, Marie-Christine
Année
1956
Type
Thèse
Titre du périodique
Numéro
1956, p. 45-53
Mot-clé
Jean-Joseph Languet de Gergy (1677-1753), évêque de Soissons (1715-1731), archevêque de Sens (1731-1753), conseille d'État en 1747
Évêques - Épiscopat
Soissons (Aisne)
Villes - Villages
Jansénisme - Jansénistes
Antijansénisme
Biographies
XVIIe, XVIIIe
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Soissons (Aisne)
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Antijansénisme
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