Colbert ou le mythe de l'absolutisme.
Contenu
Titre
Colbert ou le mythe de l'absolutisme.
Auteur
DESSERT, Daniel
Résumé
Présentation de l'éditeur :
Les récits d’acteurs comme ceux de Colbert ont permis de faire perdurer le mythe de la monarchie absolue. Or Daniel Dessert démontre que Louis XIV était très dépendant d’argentiers dont les pratiques sont étonnamment proches de celles des grandes familles de la mafia. Après Richelieu et Mazarin, Colbert se révèle un véritable tacticien politique qui a légué à la postérité l’image ambiguë de ce que ses successeurs nommeront avec ravissement et hypocrisie « un grand homme d’État ».
L’Ancien Régime et la figure de Louis XIV fascinent. Comment un royaume en guerre six ans sur dix a pu fonctionner ? Parce que Richelieu, puis Mazarin et surtout Colbert ont fédéré autour de leur personne les grandes familles fortunées, répond Daniel Dessert. Sans ces grands financiers, il n’y aurait pas eu de monarchie absolue : l’État, c’est eux !
Colbert est la dernière incarnation de ce système corrompu fondé sur ce qu’on appellerait aujourd’hui le pouvoir des lobbies et reposant sur des solidarités de clan. Esprit froid, minutieux et calculateur, excellent organisateur, mais cupide et amoral. Le Rémois a su léguer à la postérité l’image ambiguë de ce que ses successeurs nommeront avec ravissement un « grand homme d’État ». Lui qui exercera le pouvoir réel quand le roi n’en aura plus que l’apparence.
Il aura fallu trente ans à Daniel Dessert pour restituer un fonctionnement fisco-financier complexe, dont Colbert fut l’héritier, puis le praticien le plus redoutable.
Les récits d’acteurs comme ceux de Colbert ont permis de faire perdurer le mythe de la monarchie absolue. Or Daniel Dessert démontre que Louis XIV était très dépendant d’argentiers dont les pratiques sont étonnamment proches de celles des grandes familles de la mafia. Après Richelieu et Mazarin, Colbert se révèle un véritable tacticien politique qui a légué à la postérité l’image ambiguë de ce que ses successeurs nommeront avec ravissement et hypocrisie « un grand homme d’État ».
L’Ancien Régime et la figure de Louis XIV fascinent. Comment un royaume en guerre six ans sur dix a pu fonctionner ? Parce que Richelieu, puis Mazarin et surtout Colbert ont fédéré autour de leur personne les grandes familles fortunées, répond Daniel Dessert. Sans ces grands financiers, il n’y aurait pas eu de monarchie absolue : l’État, c’est eux !
Colbert est la dernière incarnation de ce système corrompu fondé sur ce qu’on appellerait aujourd’hui le pouvoir des lobbies et reposant sur des solidarités de clan. Esprit froid, minutieux et calculateur, excellent organisateur, mais cupide et amoral. Le Rémois a su léguer à la postérité l’image ambiguë de ce que ses successeurs nommeront avec ravissement un « grand homme d’État ». Lui qui exercera le pouvoir réel quand le roi n’en aura plus que l’apparence.
Il aura fallu trente ans à Daniel Dessert pour restituer un fonctionnement fisco-financier complexe, dont Colbert fut l’héritier, puis le praticien le plus redoutable.
Editeur
Paris, Fayard (Collection <i>Histoire</i>)
Année
2019
Type
Monographie
Pages
320 p.
Mot-clé
Jean-Baptiste Colbert
Biographies
Contrôleurs généraux des Finances
XVIIe
Biographies
Contrôleurs généraux des Finances
XVIIe