Le chevalier lettré. Savoir et conduite de l'aristocratie aux XIIe et XIIIe siècles.
Contenu
Titre
Le chevalier lettré. Savoir et conduite de l'aristocratie aux XIIe et XIIIe siècles.
Auteur
AURELL, Martin
Résumé
Présentation de l'éditeur :
La rencontre du chevalier et du savoir au XIIe siècle peut sembler paradoxale. Pourtant, elle se mêle inextricablement à la renaissance intellectuelle de cette période, mouvement décisif pour l'histoire de l'Occident.
Le chevalier n'évolue pas seulement sur les champs de bataille, mais aussi dans les cours de plus en plus cultivées et raffinées : son intérêt pour les classiques latins et la lecture, voire sa propre poésie, le prouvent. Il patronne les jongleurs et discute de littérature avec les clercs qui, au passage, essaient de réformer sa conduite, souvent brutale. Au fur et à mesure que leur culture livresque se développe, les chevaliers apprennent à réprimer leur propre violence à la guerre et s’initient à la courtoisie. À table, les contenances sont désormais de mise, tout comme la préciosité du langage, l’élégance des vêtements ou la mesure des gestes. La fréquentation des femmes, parfois doctes et tenant salon, devient plus galante.
Une révolution mentale est ainsi en œuvre chez ces élites laïques qui, au contact du clergé savant, mettent de plus en plus leurs armes au service du bien commun. Ce savoir-vivre relève-t-il d’un masque machiavélique ou bien cette maîtrise de soi est-elle le signe d’une modernité avant l’heure ?
La rencontre du chevalier et du savoir au XIIe siècle peut sembler paradoxale. Pourtant, elle se mêle inextricablement à la renaissance intellectuelle de cette période, mouvement décisif pour l'histoire de l'Occident.
Le chevalier n'évolue pas seulement sur les champs de bataille, mais aussi dans les cours de plus en plus cultivées et raffinées : son intérêt pour les classiques latins et la lecture, voire sa propre poésie, le prouvent. Il patronne les jongleurs et discute de littérature avec les clercs qui, au passage, essaient de réformer sa conduite, souvent brutale. Au fur et à mesure que leur culture livresque se développe, les chevaliers apprennent à réprimer leur propre violence à la guerre et s’initient à la courtoisie. À table, les contenances sont désormais de mise, tout comme la préciosité du langage, l’élégance des vêtements ou la mesure des gestes. La fréquentation des femmes, parfois doctes et tenant salon, devient plus galante.
Une révolution mentale est ainsi en œuvre chez ces élites laïques qui, au contact du clergé savant, mettent de plus en plus leurs armes au service du bien commun. Ce savoir-vivre relève-t-il d’un masque machiavélique ou bien cette maîtrise de soi est-elle le signe d’une modernité avant l’heure ?
Editeur
Paris, Fayard (Collection <i>Histoire</i>)
Année
2011
Type
Monographie
Pages
550 p.
Mot-clé
Chevaliers - Chevalerie
Histoire culturelle
Histoire sociale
Aristocratie
XIIe, XIIIe
Histoire culturelle
Histoire sociale
Aristocratie
XIIe, XIIIe