La lecture et ses institutions. Tome I : La lecture populaire (1700-1918).
Contenu
Titre
La lecture et ses institutions. Tome I : La lecture populaire (1700-1918).
Auteur
RICHTER, Noël
Résumé
Présentation de l'éditeur :
Longtemps maintenue dans l'ignorance, la masse laborieuse a peu à peu accédé au savoir et à la culture légitimes. L'instruction du peuple a d'abord été l'apprentissage d'une lecture dirigée conçue pour former de bons chrétiens, puis de bons sujets, de bons laboureurs et de bons ouvriers.
La Révolution française n'a pas renié ce conditionnement du peuple, mais sa politique éducative en a altéré le mécanisme en jetant les fondements d'une instruction populaire que la bourgeoisie conquérante a mise en œuvre au siècle suivant. Partagée entre un obscurantisme résiduel, un paternalisme bienveillant et une philanthropie agissante, la classe dominante a livré à la classe laborieuse les instruments de son émancipation. Les médiations qu'elle a exercées ont stimulé le mouvement social profond qui entraînait la masse populaire vers la conquête du savoir.
Ce mouvement a été porté par une élite autodidacte jusqu'au moment où les pouvoirs publics ont reconnu la maturité du mouvement ouvrier en accordant la personnalité juridique à ses institutions.
En replaçant la lecture ouvrière dans l'histoire culturelle de la France le présent ouvrage apporte une contribution essentielle à celle-ci. L'auteur en découvre la genèse, en retrace les développements et montre comment les fonctions et les différents courants d'un système de lecture ségrégationniste ont fini par converger et par déboucher sur la conception de la bibliothèque moderne.
Longtemps maintenue dans l'ignorance, la masse laborieuse a peu à peu accédé au savoir et à la culture légitimes. L'instruction du peuple a d'abord été l'apprentissage d'une lecture dirigée conçue pour former de bons chrétiens, puis de bons sujets, de bons laboureurs et de bons ouvriers.
La Révolution française n'a pas renié ce conditionnement du peuple, mais sa politique éducative en a altéré le mécanisme en jetant les fondements d'une instruction populaire que la bourgeoisie conquérante a mise en œuvre au siècle suivant. Partagée entre un obscurantisme résiduel, un paternalisme bienveillant et une philanthropie agissante, la classe dominante a livré à la classe laborieuse les instruments de son émancipation. Les médiations qu'elle a exercées ont stimulé le mouvement social profond qui entraînait la masse populaire vers la conquête du savoir.
Ce mouvement a été porté par une élite autodidacte jusqu'au moment où les pouvoirs publics ont reconnu la maturité du mouvement ouvrier en accordant la personnalité juridique à ses institutions.
En replaçant la lecture ouvrière dans l'histoire culturelle de la France le présent ouvrage apporte une contribution essentielle à celle-ci. L'auteur en découvre la genèse, en retrace les développements et montre comment les fonctions et les différents courants d'un système de lecture ségrégationniste ont fini par converger et par déboucher sur la conception de la bibliothèque moderne.
Editeur
Le Mans, Bibliothèque universitaire du Maine ; Bassac, Éditions Plein Chant
Année
1987
Type
Monographie
Pages
301 p.
Mot-clé
Lecture publique
Enseignement - Instruction publique
XVIIIe, XIXe, XXe
Paysans - Monde rural
Ouvriers - Ouvrières
XVIIIe, XIXe, XXe
Instruction ouvrière
XVIIIe, XIXe, XXe
Enseignement - Instruction publique
XVIIIe, XIXe, XXe
Paysans - Monde rural
Ouvriers - Ouvrières
XVIIIe, XIXe, XXe
Instruction ouvrière
XVIIIe, XIXe, XXe