Les hôpitaux en Aunis et Saintonge sous l'Ancien Régime. [Charente-Maritime].
Contenu
Titre
Les hôpitaux en Aunis et Saintonge sous l'Ancien Régime. [Charente-Maritime].
Auteur
EVEN, Pascal
Résumé
Présentation de l'éditeur :
La veille de la Révolution, l'Aunis et la Saintonge disposent d'un réseau charitable et hospitalier diversifié, patiemment constitué depuis le Moyen Age. Ce réseau est profondément remanié et renforcé après les guerres de Religion sous l'effet de la Contre-Réforme catholique et de l'action d'une administration royale désormais centralisée. À côté des hôpitaux généraux, véritables prisons destinées aux pauvres et mendiants, des dispensaires sont notamment implantés le long du littoral charentais afin de remplacer les œuvres d'assistance protestantes supprimées. Au XVIIIe siècle, les préceptes de la philanthropie et de la bienfaisance se substituent progressivement à ceux de la charité traditionnelle. Nobles, curés et grands bourgeois poursuivent, par des dons et fondations, le développement du réseau hospitalier des deux provinces tandis que les protestants de La Rochelle aménagent, dès 1765, soit vingt ans avant l'édit de tolérance, un hôpital pour leurs coreligionnaires. L'auteur s'efforce par ailleurs de restituer le fonctionnement quotidien d'établissements, si différents les uns des autres, de l'hôtel-Dieu traditionnel à l'hôpital général qui héberge plusieurs centaines de pauvres. Enfin, une place toute particulière est réservée à la population de ces hôpitaux - ensemble mouvant et difficile à cerner - constituée de pauvres, mendiants et marginaux
La veille de la Révolution, l'Aunis et la Saintonge disposent d'un réseau charitable et hospitalier diversifié, patiemment constitué depuis le Moyen Age. Ce réseau est profondément remanié et renforcé après les guerres de Religion sous l'effet de la Contre-Réforme catholique et de l'action d'une administration royale désormais centralisée. À côté des hôpitaux généraux, véritables prisons destinées aux pauvres et mendiants, des dispensaires sont notamment implantés le long du littoral charentais afin de remplacer les œuvres d'assistance protestantes supprimées. Au XVIIIe siècle, les préceptes de la philanthropie et de la bienfaisance se substituent progressivement à ceux de la charité traditionnelle. Nobles, curés et grands bourgeois poursuivent, par des dons et fondations, le développement du réseau hospitalier des deux provinces tandis que les protestants de La Rochelle aménagent, dès 1765, soit vingt ans avant l'édit de tolérance, un hôpital pour leurs coreligionnaires. L'auteur s'efforce par ailleurs de restituer le fonctionnement quotidien d'établissements, si différents les uns des autres, de l'hôtel-Dieu traditionnel à l'hôpital général qui héberge plusieurs centaines de pauvres. Enfin, une place toute particulière est réservée à la population de ces hôpitaux - ensemble mouvant et difficile à cerner - constituée de pauvres, mendiants et marginaux
Editeur
La Crèche, Geste Éditeur (Collection <i>Pays d'histoire</i>)
Année
2002
Type
Monographie
Pages
375 p.
ISBN
978-2845610729
Mot-clé
Hôpitaux - Hospices
Aunis (Charente-Maritime)
Saintonge (Charente-Maritime)
Pauvres - Pauvreté
Mendiants - Mendicité
Marginaux
XVIe, XVIIe, XVIIIe
Aunis (Charente-Maritime)
Saintonge (Charente-Maritime)
Pauvres - Pauvreté
Mendiants - Mendicité
Marginaux
XVIe, XVIIe, XVIIIe