Les archives des fabriques parisiennes à la fin du Moyen Âge et à l’époque moderne.
Contenu
Titre
Les archives des fabriques parisiennes à la fin du Moyen Âge et à l’époque moderne.
Auteur
BOS, Agnès
Résumé
Résumé de l'article :
Les sources qui permettent d'approcher les pratiques archivistiques des fabriques parisiennes sont nombreuses : la composition même des fonds d'archives paroissiales dont les marguilliers avaient la charge, parfois en concurrence avec le curé, voire avec la collégiale associée leur paroisse, et qui nous sont parvenus (48 fonds pour une centaine de paroisses anciennes), mais encore diverses délibérations, une unique « chambre du trésor » aujourd'hui conservée avec son mobilier (Saint-Germain-l'Auxerrois, fin du XVe siècle), et surtout un corpus de 83 inventaires d'archives, réalisés en 34 paroisses différentes de la fin du XVe à la fin du XVIIIe siècle. Ces inventaires sont la plupart du temps compilés par des marguilliers en fonction ou sortis de charge. Les paroisses les plus riches sont aussi les plus actives au plan archivistique, comme pour la recherche de documents anciens, en particulier comptables, permettant d'écrire l'histoire de leur église, dès le XVIIe siècle ; mais c'est une grande homogénéité de pratiques qui semble emporter : les systèmes de classement et de cotation sont généralement aussi simples que les méthodes d'inventaire peuvent être raffinées. Toutes les époques ont pratiqué l'inventaire et le grand nombre de réalisations des années 1720-1770 tient surtout à la réfection d'inventaires anciens. Les améliorations apportées à l'inventaire d'archives, devenu un genre part, ont été très vite adoptées dans le milieu des marguilliers parisiens, sans doute favorisés par la proximité des grands laboratoires, royaux et ecclésiastiques, de l'archivistique moderne.
Les sources qui permettent d'approcher les pratiques archivistiques des fabriques parisiennes sont nombreuses : la composition même des fonds d'archives paroissiales dont les marguilliers avaient la charge, parfois en concurrence avec le curé, voire avec la collégiale associée leur paroisse, et qui nous sont parvenus (48 fonds pour une centaine de paroisses anciennes), mais encore diverses délibérations, une unique « chambre du trésor » aujourd'hui conservée avec son mobilier (Saint-Germain-l'Auxerrois, fin du XVe siècle), et surtout un corpus de 83 inventaires d'archives, réalisés en 34 paroisses différentes de la fin du XVe à la fin du XVIIIe siècle. Ces inventaires sont la plupart du temps compilés par des marguilliers en fonction ou sortis de charge. Les paroisses les plus riches sont aussi les plus actives au plan archivistique, comme pour la recherche de documents anciens, en particulier comptables, permettant d'écrire l'histoire de leur église, dès le XVIIe siècle ; mais c'est une grande homogénéité de pratiques qui semble emporter : les systèmes de classement et de cotation sont généralement aussi simples que les méthodes d'inventaire peuvent être raffinées. Toutes les époques ont pratiqué l'inventaire et le grand nombre de réalisations des années 1720-1770 tient surtout à la réfection d'inventaires anciens. Les améliorations apportées à l'inventaire d'archives, devenu un genre part, ont été très vite adoptées dans le milieu des marguilliers parisiens, sans doute favorisés par la proximité des grands laboratoires, royaux et ecclésiastiques, de l'archivistique moderne.
Année
1998
Type
Article
Titre du périodique
Titre court
B.E.C.
Numéro
1998, tome 156-2, p. 369-405
Mot-clé
Paroisses (vie religieuse)
Fabriques
Archives religieuses
Paris
Marguilliers
Archives des fabriques (paroisses)
XIVe, XVe
Fabriques
Archives religieuses
Paris
Marguilliers
Archives des fabriques (paroisses)
XIVe, XVe
URL
DOI : https://doi.org/10.3406/bec.1998.450929
www.persee.fr/doc/bec_0373-6237_1998_num_156_2_450929
www.persee.fr/doc/bec_0373-6237_1998_num_156_2_450929