Les péchés de la langue.
Contenu
Titre
Les péchés de la langue.
Auteur
CASAGRANDE, Carla
VECCHIO, Silvana
VECCHIO, Silvana
Résumé
Présentation de l'éditeur :
Mensonge, blasphème, injure, flatterie, médisance : les péchés de langue aussi ont leur histoire. Celle-ci traverse, aux XIIe et XIIIe siècles, un de ses grands moments de réflexion systématique, d'évaluation et de classification. Comme s'il était devenu subitement urgent de discipliner l'usage de la parole – celle des marchands dans les foires, des avocats au tribunal, des maîtres d'école, des jongleurs dans la rue –, les théologiens trient et subdivisent, soupèsent, dénoncent. Leur parole de clercs prétend faire la preuve de sa supériorité sur la parole des laïcs, et revendique son droit à établir la frontière entre le dire juste et le dire fautif. Dans sa première partie, l'ouvrage retrace l'histoire du péché de la langue en tant que système, depuis les premières codifications établies par les frères prêcheurs, jusqu'aux systèmes raffinés à l'extrême mis sur pied par les théologiens, Jacques de Vitry, Raoul Ardent, Guillaume Peyraut et Thomas d'Aquin, entre autres, font entrer les péchés de langue dans la table des catégories morales, quitte à en forger de nouvelles définitions. La seconde partie de l'ouvrage présente une typologie des péchés, puis esquisse l'histoire spécifique de chacun d'eux, telle qu'on peut la reconstituer à partir des écrits des Pères et des scolastiques. Où l'on découvre qu'il y a, parmi les péchés de langue, des péchés à la signification stable et d'autres dont la gravité et le sens se transforment, des péchés à la mode et des péchés qui n'éveillent plus l'intérêt, des péchés-épidémies et des péchés de tous les jours depuis toujours.
Mensonge, blasphème, injure, flatterie, médisance : les péchés de langue aussi ont leur histoire. Celle-ci traverse, aux XIIe et XIIIe siècles, un de ses grands moments de réflexion systématique, d'évaluation et de classification. Comme s'il était devenu subitement urgent de discipliner l'usage de la parole – celle des marchands dans les foires, des avocats au tribunal, des maîtres d'école, des jongleurs dans la rue –, les théologiens trient et subdivisent, soupèsent, dénoncent. Leur parole de clercs prétend faire la preuve de sa supériorité sur la parole des laïcs, et revendique son droit à établir la frontière entre le dire juste et le dire fautif. Dans sa première partie, l'ouvrage retrace l'histoire du péché de la langue en tant que système, depuis les premières codifications établies par les frères prêcheurs, jusqu'aux systèmes raffinés à l'extrême mis sur pied par les théologiens, Jacques de Vitry, Raoul Ardent, Guillaume Peyraut et Thomas d'Aquin, entre autres, font entrer les péchés de langue dans la table des catégories morales, quitte à en forger de nouvelles définitions. La seconde partie de l'ouvrage présente une typologie des péchés, puis esquisse l'histoire spécifique de chacun d'eux, telle qu'on peut la reconstituer à partir des écrits des Pères et des scolastiques. Où l'on découvre qu'il y a, parmi les péchés de langue, des péchés à la signification stable et d'autres dont la gravité et le sens se transforment, des péchés à la mode et des péchés qui n'éveillent plus l'intérêt, des péchés-épidémies et des péchés de tous les jours depuis toujours.
Editeur
Paris, Éditions du Cerf (Collection <i>Cerf Histoire</i>)
Année
2018
Type
Monographie
Mot-clé
Mensonges
Blasphèmes
Insultes - Invectives - Injures
injures religieuses
Jurons
Flatterie
Médisance
Péchés
Blasphèmes
Insultes - Invectives - Injures
injures religieuses
Jurons
Flatterie
Médisance
Péchés