Ambassadeurs et Ministres de France, de 1748 à 1791. Étude institutionnelle et sociale. [Thèse].
Contenu
Titre
Ambassadeurs et Ministres de France, de 1748 à 1791. Étude institutionnelle et sociale. [Thèse].
[Thèse de l'école des chartes, 1982].
Introduction de la thèse :
La terminologie du XVIIIe siècle diffère du vocabulaire utilisé de nos jours pour désigner la fonction diplomatique et ses représentants : l’« art de négocier » n’est devenu « diplomatie » qu’en 1791, le « négociateur » a précédé le « diplomate » (néologisme créé par Robespierre). Cette fonction était exercée par des ambassadeurs et par des ministres plénipotentiaires, secondés les uns et les autres par des secrétaires qui, en cas d’absence ou de disparition du chef de mission, étaient alors appelés à agir comme chargés d’affaires.
De 1748, au lendemain de la guerre de Succession d’Autriche, jusqu’en 1791, où l’avènement d’une nouvelle constitution marque la fin de l’Ancien Régime, et où les préliminaires de guerre consacrent la rupture entre la France révolutionnaire et le reste de l’Europe, l’effectif général des diplomates s’élève à cent vingt-deux. Les missions à l’étranger comprenaient les ambassades, dans les États les plus importants, et les postes dits de second ordre, confiés à des ministres plénipotentiaires. La distinction reposait sur le prestige et sur la puissance dont bénéficiaient le pays et son souverain.
L’origine sociale des ambassadeurs et des ministres était relativement homogène : ils appartenaient presque tous à la noblesse, ordre dont étaient issus la plupart des grands serviteurs du roi. Ils ne jouissaient d’aucun statut juridique précis ; ils dépendaient totalement du bon vouloir du monarque. Aucun n’envisageait de faire exclusivement carrière dans la diplomatie.
[Thèse de l'école des chartes, 1982].
Introduction de la thèse :
La terminologie du XVIIIe siècle diffère du vocabulaire utilisé de nos jours pour désigner la fonction diplomatique et ses représentants : l’« art de négocier » n’est devenu « diplomatie » qu’en 1791, le « négociateur » a précédé le « diplomate » (néologisme créé par Robespierre). Cette fonction était exercée par des ambassadeurs et par des ministres plénipotentiaires, secondés les uns et les autres par des secrétaires qui, en cas d’absence ou de disparition du chef de mission, étaient alors appelés à agir comme chargés d’affaires.
De 1748, au lendemain de la guerre de Succession d’Autriche, jusqu’en 1791, où l’avènement d’une nouvelle constitution marque la fin de l’Ancien Régime, et où les préliminaires de guerre consacrent la rupture entre la France révolutionnaire et le reste de l’Europe, l’effectif général des diplomates s’élève à cent vingt-deux. Les missions à l’étranger comprenaient les ambassades, dans les États les plus importants, et les postes dits de second ordre, confiés à des ministres plénipotentiaires. La distinction reposait sur le prestige et sur la puissance dont bénéficiaient le pays et son souverain.
L’origine sociale des ambassadeurs et des ministres était relativement homogène : ils appartenaient presque tous à la noblesse, ordre dont étaient issus la plupart des grands serviteurs du roi. Ils ne jouissaient d’aucun statut juridique précis ; ils dépendaient totalement du bon vouloir du monarque. Aucun n’envisageait de faire exclusivement carrière dans la diplomatie.
Auteur
BENAZET, Claire
Année
1982
Type
Thèse
Titre du périodique
Numéro
1982, p. 19-28
Mot-clé
Ambassades - Ambassadeurs
Ministres plénipotentiaires
Diplomatie - Diplomates
Histoire du droit et des institutions
Histoire sociale
XVIIIe
Ministres plénipotentiaires
Diplomatie - Diplomates
Histoire du droit et des institutions
Histoire sociale
XVIIIe