La violence de guerre 1914-1945 : Approches comparées des deux conflits mondiaux.
Contenu
Titre
La violence de guerre 1914-1945 : Approches comparées des deux conflits mondiaux.
Auteur
AUDOUIN-ROUZEAU, Stéphane
Résumé
Présentation de l'ouvrage :
La chute du mur de Berlin a changé tout autant notre vision du passé que celle de notre futur. La coupure de 1945, inaugurale de la bipolarité du monde, s'est quelque peu estompée au profit d'une coupure plus ancienne, parfois sous-estimée, celle de 1914, provoquant un effet de perspective qui a relancé l'intérêt sur la Première Guerre mondiale. Partant de ce constat, une équipe internationale d'historiens, animée par le Centre de recherche de l'Historial de Péronne et l'Institut d'histoire du temps présent, a cherché à repenser autrement l'histoire sociale, culturelle et anthropologique des deux guerres mondiales, en s'attachant à mettre en lumière les comparaisons et filiations possibles, le poids des héritages comme la "brutalisation" ou la "banalisation", l'écho et la mémoire de la Grande Guerre dans la Seconde Guerre mondiale, trop souvent abordée depuis quelques années sous l'angle exclusif du Génocide. L'étude s'est attachée à comprendre la "violence de Guerre". Non pas la guerre comme violence, mais les différentes modalités de violences que ces deux guerres-là ont engendrées : violences anticipées, telles les constructions de la figure de l'ennemi, violences infligées, subies ou observées, violences remémorées ou refoulées. Elle s'intéresse aux acteurs : combattants et civils ; hommes et femmes ; bourreaux, victimes et témoins ; individus, groupes et foules. Elle s'intéresse aux lieux : le champ de bataille, la ville, les camps. Elle s'intéresse aux liens entre la violence de guerre et la violence politique. Menée à plusieurs voix, de part et d'autre du 11 septembre 2001, cette étude centrée sur 1914-1945 a l'ambition de donner une perspective longue aux phénomènes de violences extrêmes.
La chute du mur de Berlin a changé tout autant notre vision du passé que celle de notre futur. La coupure de 1945, inaugurale de la bipolarité du monde, s'est quelque peu estompée au profit d'une coupure plus ancienne, parfois sous-estimée, celle de 1914, provoquant un effet de perspective qui a relancé l'intérêt sur la Première Guerre mondiale. Partant de ce constat, une équipe internationale d'historiens, animée par le Centre de recherche de l'Historial de Péronne et l'Institut d'histoire du temps présent, a cherché à repenser autrement l'histoire sociale, culturelle et anthropologique des deux guerres mondiales, en s'attachant à mettre en lumière les comparaisons et filiations possibles, le poids des héritages comme la "brutalisation" ou la "banalisation", l'écho et la mémoire de la Grande Guerre dans la Seconde Guerre mondiale, trop souvent abordée depuis quelques années sous l'angle exclusif du Génocide. L'étude s'est attachée à comprendre la "violence de Guerre". Non pas la guerre comme violence, mais les différentes modalités de violences que ces deux guerres-là ont engendrées : violences anticipées, telles les constructions de la figure de l'ennemi, violences infligées, subies ou observées, violences remémorées ou refoulées. Elle s'intéresse aux acteurs : combattants et civils ; hommes et femmes ; bourreaux, victimes et témoins ; individus, groupes et foules. Elle s'intéresse aux lieux : le champ de bataille, la ville, les camps. Elle s'intéresse aux liens entre la violence de guerre et la violence politique. Menée à plusieurs voix, de part et d'autre du 11 septembre 2001, cette étude centrée sur 1914-1945 a l'ambition de donner une perspective longue aux phénomènes de violences extrêmes.
Editeur
Bruxelles, Éditions Complexe
Année
2002
Type
Actes de colloque
Mot-clé
Violences de guerre
XXe
XXe