La torture et l'armée pendant la guerre d'Algérie 1954-1962. [Nouvelle édition].
Contenu
Titre
La torture et l'armée pendant la guerre d'Algérie 1954-1962. [Nouvelle édition].
Edition
Texte remanié d'une thèse de doctorat, Histoire, Paris, IEP, 2000 : <i>L'armée et la torture pendant la guerre d'Algérie. Les soldats, leurs chefs et les violences illégales</i>. 5 volumes (763, 81, 255 et 107 ff.).
Auteur
BRANCHE, Raphaëlle
Résumé
Présentation de l'éditeur :
Très tôt, au cours de la guerre d’Algérie, des révélations firent connaître à l’opinion publique métropolitaine certains détails de l’usage de la torture par l’armée française. Les « opérations de maintien de l’ordre » dépendaient des autorités civiles mais leur réalisation fut laissée de plus en plus largement à l’appréciation de l’armée au fur et à mesure que l’insurrection nationaliste gagnait du terrain.
Des débats passionnés mirent aux prises intellectuels et journalistes, hommes d’Église et hommes d’armée, avocats et écrivains. D’anciens soldats témoignèrent ; des victimes aussi : personne ne pouvait ignorer qu’en Algérie des militaires français pratiquaient la torture.
Il fallait aller au plus près du terrain pour comprendre pourquoi, en définitive, tant de militaires français purent pendant plus de sept ans commettre des exécutions sommaires et des actes de torture et le faire avec l’assurance qu’obéissant à des ordres ils étaient ainsi au service de leur pays.
Raphaëlle Branche éclaire comme jamais auparavant les mécanismes de la torture : si la référence à la période de l'occupation allemande était alors omniprésente, ils trouvent leur origine dans le racisme colonial et les méthodes héritées de la guerre d'Indochine.
Très tôt, au cours de la guerre d’Algérie, des révélations firent connaître à l’opinion publique métropolitaine certains détails de l’usage de la torture par l’armée française. Les « opérations de maintien de l’ordre » dépendaient des autorités civiles mais leur réalisation fut laissée de plus en plus largement à l’appréciation de l’armée au fur et à mesure que l’insurrection nationaliste gagnait du terrain.
Des débats passionnés mirent aux prises intellectuels et journalistes, hommes d’Église et hommes d’armée, avocats et écrivains. D’anciens soldats témoignèrent ; des victimes aussi : personne ne pouvait ignorer qu’en Algérie des militaires français pratiquaient la torture.
Il fallait aller au plus près du terrain pour comprendre pourquoi, en définitive, tant de militaires français purent pendant plus de sept ans commettre des exécutions sommaires et des actes de torture et le faire avec l’assurance qu’obéissant à des ordres ils étaient ainsi au service de leur pays.
Raphaëlle Branche éclaire comme jamais auparavant les mécanismes de la torture : si la référence à la période de l'occupation allemande était alors omniprésente, ils trouvent leur origine dans le racisme colonial et les méthodes héritées de la guerre d'Indochine.
Editeur
Paris, Gallimard (Collection <i>Folio histoire</i>, n° 253)
Année
2016
Type
Thèse
Pages
816 p.
Mot-clé
Tortures (actes de barbarie)
Guerre d'Algérie
Histoire militaire
XXe
Guerre d'Algérie
Histoire militaire
XXe