Intelligence avec l'ennemi : le procès Brasillach.
Contenu
Titre
Intelligence avec l'ennemi : le procès Brasillach.
Edition
[Robert Brasillach (1909-1945)].
Auteur
KAPLAN, Alice
Résumé
Présentation de l'éditeur :
Robert Brasillach est le seul écrivain notoire qui, pour avoir collaboré avec les nazis, a été fusillé. L'enquête sur son cas se lit comme un roman, riche en personnages hauts en couleur. Brasillach fait partie de l'élite intellectuelle formée par l'École normale supérieure. Il est bientôt fasciné par l'Allemagne nazie, sa violence, sa théâtralité. Il va diriger <i>Je suis partout</i>, hebdomadaire férocement antisémite, pro-nazi, dénonciateur de Juifs et de résistants. Mais on ne le jugera pas pour ses opinions. On le condamnera pour trahison.
En janvier 1945, si Paris est libéré, la guerre n'est pas finie. C'est dans ce climat tendu que s'ouvre son procès. Alice Kaplan le raconte telle une pièce de théâtre où trois vedettes s'affrontent : Brasillach, le procureur Reboul et l'avocat Jacques Isorni, le propos s'éclairant de l'histoire personnelle et parfois du roman familial des protagonistes. L'auteur a eu accès au dossier de recours en grâce soumis au général de Gaulle et rapporte les cas de conscience, les acceptations et les refus des célébrités à qui l'on a demandé de signer en faveur du condamné. Pourquoi Camus a signé et Simone de Beauvoir a refusé.
On découvre comment la mort de Brasillach va peser sur le destin de tous les personnages qui ont été mêlés à son procès. Et comment elle a continué à alimenter les débats intellectuels sur la responsabilité de l'écrivain.
Robert Brasillach est le seul écrivain notoire qui, pour avoir collaboré avec les nazis, a été fusillé. L'enquête sur son cas se lit comme un roman, riche en personnages hauts en couleur. Brasillach fait partie de l'élite intellectuelle formée par l'École normale supérieure. Il est bientôt fasciné par l'Allemagne nazie, sa violence, sa théâtralité. Il va diriger <i>Je suis partout</i>, hebdomadaire férocement antisémite, pro-nazi, dénonciateur de Juifs et de résistants. Mais on ne le jugera pas pour ses opinions. On le condamnera pour trahison.
En janvier 1945, si Paris est libéré, la guerre n'est pas finie. C'est dans ce climat tendu que s'ouvre son procès. Alice Kaplan le raconte telle une pièce de théâtre où trois vedettes s'affrontent : Brasillach, le procureur Reboul et l'avocat Jacques Isorni, le propos s'éclairant de l'histoire personnelle et parfois du roman familial des protagonistes. L'auteur a eu accès au dossier de recours en grâce soumis au général de Gaulle et rapporte les cas de conscience, les acceptations et les refus des célébrités à qui l'on a demandé de signer en faveur du condamné. Pourquoi Camus a signé et Simone de Beauvoir a refusé.
On découvre comment la mort de Brasillach va peser sur le destin de tous les personnages qui ont été mêlés à son procès. Et comment elle a continué à alimenter les débats intellectuels sur la responsabilité de l'écrivain.
Editeur
Paris, Gallimard (Hors série <i>Connaissance</i>)
Année
2001
Type
Monographie
Pages
320 p.
Mot-clé
Robert Brasillach
Procès
Collaboration (1940-1944)
Intelligence avec l'ennemi
XXe
Procès
Collaboration (1940-1944)
Intelligence avec l'ennemi
XXe