Contribution à l'étude des finances de Philippe Auguste.
Contenu
Titre
Contribution à l'étude des finances de Philippe Auguste.
Présentation de l'article :
La Bibliothèque nationale vient d'acquérir un fragment de compte du début du XIIIe siècle qui se révèle être la fin un compte général du royaume de France pour le terme de la Toussaint 1221. Il ressemble de très près au compte de la Toussaint 1227, le plus ancien de même nature connu à ce jour, et, comme lui, comporte, en plus, des recettes en monnaie tournois pour les pays conquis sur le roi d'Angleterre, l'indication de l'encaisse, des dépenses et de l'avoir net. Ces précieux renseignements font que ce document et non le compte de 1202-1203 seul droit être appelé le premier budget de la monarchie française. En utilisant ses données et celles de deux autres comptes assez proches de termes différents (Chandeleur 1227 et Ascension 1238), on peut déterminer, avec les ajustements nécessaires le total des recettes annuelles de la royauté cette époque et en conclure que les finances royales étaient prospères. En comparaison, les sommes léguées par Philippe Auguste dans son testament apparaissent importantes. On peut se demander si ce n'est pas par prudence qu'on a effacé, sur le document original le montant de la donation au prince héritier montant que de récentes recherches ont permis de retrouver.
Présentation de l'article :
La Bibliothèque nationale vient d'acquérir un fragment de compte du début du XIIIe siècle qui se révèle être la fin un compte général du royaume de France pour le terme de la Toussaint 1221. Il ressemble de très près au compte de la Toussaint 1227, le plus ancien de même nature connu à ce jour, et, comme lui, comporte, en plus, des recettes en monnaie tournois pour les pays conquis sur le roi d'Angleterre, l'indication de l'encaisse, des dépenses et de l'avoir net. Ces précieux renseignements font que ce document et non le compte de 1202-1203 seul droit être appelé le premier budget de la monarchie française. En utilisant ses données et celles de deux autres comptes assez proches de termes différents (Chandeleur 1227 et Ascension 1238), on peut déterminer, avec les ajustements nécessaires le total des recettes annuelles de la royauté cette époque et en conclure que les finances royales étaient prospères. En comparaison, les sommes léguées par Philippe Auguste dans son testament apparaissent importantes. On peut se demander si ce n'est pas par prudence qu'on a effacé, sur le document original le montant de la donation au prince héritier montant que de récentes recherches ont permis de retrouver.
Auteur
NORTIER, Michel
BALDWIN, John-W.
BALDWIN, John-W.
Année
1980
Type
Article
Titre du périodique
Titre court
B.E.C.
Numéro
1980, tome 138, p. 5-33
Mot-clé
Finances royales
Philippe Auguste (roi de France)
Rois et reines de France
Rois Capétiens directs
XIIe, XIIIe
Philippe Auguste (roi de France)
Rois et reines de France
Rois Capétiens directs
XIIe, XIIIe
URL
DOI : https://doi.org/10.3406/bec.1980.450188
www.persee.fr/doc/bec_0373-6237_1980_num_138_1_450188
www.persee.fr/doc/bec_0373-6237_1980_num_138_1_450188