La Marine royale sous le Ministère du duc de Choiseul (1761-1766). [Thèse].
Contenu
Titre
La Marine royale sous le Ministère du duc de Choiseul (1761-1766). [Thèse].
[Thèse de l'École des chartes, 1979].
Introduction de la thèse :
Sans être critique, la situation du royaume en octobre 1761 est très préoccupante. Commencée depuis six ans, la guerre, qui reste indécise en Allemagne où la France est profondément engagée, tourne depuis 1759 à l’écrasant avantage des forces britanniques dans la lutte commerciale et coloniale que se livrent les deux pays. Toutes les bases de la prospérité maritime française sont en passe d’être anéanties. La perte du Canada et de Louisbourg entraîne l’éviction de la France du marché des pelleteries et de la pêche à la morue ; celle des comptoirs d’Afrique met un terme à la traite des noirs, ce qui risque de désorganiser le système de production des îles à sucre. La pression anglaise sur les Antilles n’y laisse plus aux Français que Saint-Domingue et la Martinique, très menacée. Aux Indes, la Compagnie française a été éliminée du marché asiatique. Sur les côtes du royaume, enfin, le blocus britannique ne cesse de se renforcer depuis la prise de Belle-Île. Des négociations ont été engagées pendant l’été entre Londres et Paris, mais se sont rompues en septembre. Il faut envisager une nouvelle phase d’hostilités au cours desquelles le roi doit conserver ses positions, et même obtenir quelques succès, s’il ne veut pas avoir à concéder des conditions de paix désastreuses. La Marine royale devient alors l’instrument privilégié de la poursuite de la guerre.
[Thèse de l'École des chartes, 1979].
Introduction de la thèse :
Sans être critique, la situation du royaume en octobre 1761 est très préoccupante. Commencée depuis six ans, la guerre, qui reste indécise en Allemagne où la France est profondément engagée, tourne depuis 1759 à l’écrasant avantage des forces britanniques dans la lutte commerciale et coloniale que se livrent les deux pays. Toutes les bases de la prospérité maritime française sont en passe d’être anéanties. La perte du Canada et de Louisbourg entraîne l’éviction de la France du marché des pelleteries et de la pêche à la morue ; celle des comptoirs d’Afrique met un terme à la traite des noirs, ce qui risque de désorganiser le système de production des îles à sucre. La pression anglaise sur les Antilles n’y laisse plus aux Français que Saint-Domingue et la Martinique, très menacée. Aux Indes, la Compagnie française a été éliminée du marché asiatique. Sur les côtes du royaume, enfin, le blocus britannique ne cesse de se renforcer depuis la prise de Belle-Île. Des négociations ont été engagées pendant l’été entre Londres et Paris, mais se sont rompues en septembre. Il faut envisager une nouvelle phase d’hostilités au cours desquelles le roi doit conserver ses positions, et même obtenir quelques succès, s’il ne veut pas avoir à concéder des conditions de paix désastreuses. La Marine royale devient alors l’instrument privilégié de la poursuite de la guerre.
Auteur
ESTIENNE, René
Année
1979
Type
Thèse
Titre du périodique
Numéro
1979, p. 37-46
Mot-clé
Marine royale
Marine de Guerre
Secrétariat d'État à la Guerre
Secrétariat d'État à la Marine
Étienne-François de Choiseul-Beaupré-Stainville (1719-1785)
Histoire de la marine
XVIIIe
Marine de Guerre
Secrétariat d'État à la Guerre
Secrétariat d'État à la Marine
Étienne-François de Choiseul-Beaupré-Stainville (1719-1785)
Histoire de la marine
XVIIIe