La vie et l'organisation d'une grande paroisse parisienne : Saint-Étienne-du-Mont aux XVIe et XVIIe siècle. [Thèse].
Contenu
Titre
La vie et l'organisation d'une grande paroisse parisienne : Saint-Étienne-du-Mont aux XVIe et XVIIe siècle. [Thèse].
[Thèse de l'École des Chartes, 1973].
Introduction de la thèse :
La paroisse de Saint-Étienne-du-Mont naquit dans l’enclos de l’abbaye de Sainte-Geneviève au milieu du XIIe siècle ; sa première mention est datée de 1150 ou 1153. L’influence religieuse et économique de l’abbaye entraîna autour d’elle un afflux de paysans et de vignerons qui peuplèrent le bourg Sainte-Geneviève et donnèrent à la censive abbatiale un caractère urbain.
La topographie de la paroisse fut déterminée par celle de la censive ; elle s’allongeait sur les pentes de la montagne, limitée au nord par le quai actuel de Montebello, à l’est par les rues des Bernardins, Monge, Jussieu, Linné,
au sud les rues Lacépède, Tournefort, du Pot-de-Fer et Rataud, et à l’ouest les rues Claude-Bernard, d’Ulm, Saint-Jacques, Chartière, Jean-de-Beauvais, des Anglais et du Fouarre.
L’office divin était célébré primitivement pour les serviteurs de l’abbaye, dans la crypte de l’église abbatiale, par un chapelain religieux ; il fut ensuite transféré dans la première église paroissiale dédiée à saint Étienne, construite vers 1222. Puis, lorsque la population de la censive s’accrut, une église plus spacieuse fut élevée au même emplacement, contiguë à l’église abbatiale, en 1328. Cette dernière étant devenue trop exiguë au XVe siècle, en 1491, les marguilliers obtinrent des religieux une concession de terrain et entreprirent aussitôt la reconstruction totale de l’église qui ne fut achevée qu’en 1626.
[Thèse de l'École des Chartes, 1973].
Introduction de la thèse :
La paroisse de Saint-Étienne-du-Mont naquit dans l’enclos de l’abbaye de Sainte-Geneviève au milieu du XIIe siècle ; sa première mention est datée de 1150 ou 1153. L’influence religieuse et économique de l’abbaye entraîna autour d’elle un afflux de paysans et de vignerons qui peuplèrent le bourg Sainte-Geneviève et donnèrent à la censive abbatiale un caractère urbain.
La topographie de la paroisse fut déterminée par celle de la censive ; elle s’allongeait sur les pentes de la montagne, limitée au nord par le quai actuel de Montebello, à l’est par les rues des Bernardins, Monge, Jussieu, Linné,
au sud les rues Lacépède, Tournefort, du Pot-de-Fer et Rataud, et à l’ouest les rues Claude-Bernard, d’Ulm, Saint-Jacques, Chartière, Jean-de-Beauvais, des Anglais et du Fouarre.
L’office divin était célébré primitivement pour les serviteurs de l’abbaye, dans la crypte de l’église abbatiale, par un chapelain religieux ; il fut ensuite transféré dans la première église paroissiale dédiée à saint Étienne, construite vers 1222. Puis, lorsque la population de la censive s’accrut, une église plus spacieuse fut élevée au même emplacement, contiguë à l’église abbatiale, en 1328. Cette dernière étant devenue trop exiguë au XVe siècle, en 1491, les marguilliers obtinrent des religieux une concession de terrain et entreprirent aussitôt la reconstruction totale de l’église qui ne fut achevée qu’en 1626.
Edition
Thèse de l'École des Chartes, 1973.
Auteur
CLÉMENCET, Anne
Année
1973
Type
Thèse
Titre du périodique
Numéro
1973, p. 33-42
Mot-clé
Paroisses de Paris
Paroisses (vie religieuse)
Paroisse (administration)
Paris
Paroisse de Saint-Étienne-du-Mont
XVIe, XVIIe
Paroisses (vie religieuse)
Paroisse (administration)
Paris
Paroisse de Saint-Étienne-du-Mont
XVIe, XVIIe