Du coeur de la maison du roi à l'esprit des institutions : l'administration des Menus Plaisirs au XVIIIe siècle. [Thèse].
Contenu
Titre
Du coeur de la maison du roi à l'esprit des institutions : l'administration des Menus Plaisirs au XVIIIe siècle. [Thèse].
[Thèse de doctorat, Histoire moderne, Paris I, 2011].
Résumé de la thèse :
L'État monarchique étant indissociable d'une cour où se déploie la représentation royale, restituer l'esprit de ses institutions impose d'analyser la gestion de l'espace aulique, institution sociale, économique et politique se traduisant dans une structure administrative. Attachés à la personne du souverain, chargés des décors des fêtes de cour et des rituels d'État, exerçant la tutelle royale sur les Comédies Française et Italienne, les Menus Plaisirs participent du développement de l'administration centrale, du fait d'un durable emboîtement du domestique et du politique, concrétisé par la structure du Secrétariat d'État de la Maison du Roi dont ils dépendent. Ce terrain d'exploration manifeste ainsi comment la monarchie mit les mutations administratives et organisationnelles des Lumières au service des objectifs spécifiques : intégrer public et privé, sacré et profane, exceptionnel et quotidien dans un cérémonial englobant ; faire cohabiter une conception traditionnelle du service avec des procédures d'objectivation des relations, des attributions et des fonctions. La thèse étudie successivement la construction historique et discursive des compétences de l'administration, ses pratiques documentaires et comptables, les dispositifs de coordination et les choix d'allocation de la dépense. Elle fait apparaître le cérémonial royal comme un jeu d'échanges intellectuels et matériels où se noue l'articulation du service du roi et du service du public. L'art dramatique y joue un rôle significatif : à l'importance accrue de sa place dans le spectacle monarchique, à l'internalisation de la production de ses conditions de représentation répond l'émergence d'une politique du théâtre.
[Thèse de doctorat, Histoire moderne, Paris I, 2011].
Résumé de la thèse :
L'État monarchique étant indissociable d'une cour où se déploie la représentation royale, restituer l'esprit de ses institutions impose d'analyser la gestion de l'espace aulique, institution sociale, économique et politique se traduisant dans une structure administrative. Attachés à la personne du souverain, chargés des décors des fêtes de cour et des rituels d'État, exerçant la tutelle royale sur les Comédies Française et Italienne, les Menus Plaisirs participent du développement de l'administration centrale, du fait d'un durable emboîtement du domestique et du politique, concrétisé par la structure du Secrétariat d'État de la Maison du Roi dont ils dépendent. Ce terrain d'exploration manifeste ainsi comment la monarchie mit les mutations administratives et organisationnelles des Lumières au service des objectifs spécifiques : intégrer public et privé, sacré et profane, exceptionnel et quotidien dans un cérémonial englobant ; faire cohabiter une conception traditionnelle du service avec des procédures d'objectivation des relations, des attributions et des fonctions. La thèse étudie successivement la construction historique et discursive des compétences de l'administration, ses pratiques documentaires et comptables, les dispositifs de coordination et les choix d'allocation de la dépense. Elle fait apparaître le cérémonial royal comme un jeu d'échanges intellectuels et matériels où se noue l'articulation du service du roi et du service du public. L'art dramatique y joue un rôle significatif : à l'importance accrue de sa place dans le spectacle monarchique, à l'internalisation de la production de ses conditions de représentation répond l'émergence d'une politique du théâtre.
Auteur
LEMAIGRE-GAFFIER, Pauline
Année
2011
Type
Thèse
Pages
1050 ff.
Mot-clé
Secrétariat d'État à la Maison du roi
Hôtel du roi
Menus plaisirs
Intendance des menus plaisirs
Finances publiques
Protocole
Théâtres
XVIIIe
Hôtel du roi
Menus plaisirs
Intendance des menus plaisirs
Finances publiques
Protocole
Théâtres
XVIIIe