La « Constitution de la IIIe République ».
Contenu
Titre
La « Constitution de la IIIe République ».
Auteur
BUJADOUX, Jean-Félix de
Résumé
Résumé de l'ouvrage :
Pourquoi étudier les institutions de la IIIe République, période fondamentale de notre histoire, mais dont les lois constitutionnelles ont laissé le souvenir d'un texte de compromis, elliptique, avant tout fonctionnel et rapidement détourné de son sens par la pratique courante du régime ?
En réalité, l'étude des institutions de la IIIe République a beaucoup à apporter à la théorie du droit constitutionnel, en particulier pour la compréhension de l'écart souvent constaté entre le texte adopté par le constituant et les règles qui régissent effectivement le gouvernement du pays. Ces institutions constituent, en effet, un champ d'étude privilégié de la notion de « droit constitutionnel non écrit ». À côté des lois constitutionnelles de 1875, constitution formelle, est rapidement apparue une constitution matérielle du régime fondée sur le principe de la souveraineté parlementaire, la combinaison de ces deux constitutions, « écrite » et « positive », formant ce que l'on pourrait qualifier de « Constitution de la IIIe République ». Étudier cette dernière permet également d'appréhender le droit constitutionnel dans toute sa dimension de droit politique. Enfin, la permanence du débat constitutionnel sous la IIIe République, la richesse et la diversité des doctrines constitutionnelles contemporaines, font de « la plus longue des républiques » une véritable matrice des textes et des controverses constitutionnels de la IVe et de la Ve République.
Cet ouvrage revient sur l'élaboration de cette « Constitution de la IIIe République », sa mise en oeuvre et sur ses révisions abouties ou avortées. Il s'adresse aussi bien aux étudiants en droit et science politique qu'aux universitaires et aux juristes praticiens.
Pourquoi étudier les institutions de la IIIe République, période fondamentale de notre histoire, mais dont les lois constitutionnelles ont laissé le souvenir d'un texte de compromis, elliptique, avant tout fonctionnel et rapidement détourné de son sens par la pratique courante du régime ?
En réalité, l'étude des institutions de la IIIe République a beaucoup à apporter à la théorie du droit constitutionnel, en particulier pour la compréhension de l'écart souvent constaté entre le texte adopté par le constituant et les règles qui régissent effectivement le gouvernement du pays. Ces institutions constituent, en effet, un champ d'étude privilégié de la notion de « droit constitutionnel non écrit ». À côté des lois constitutionnelles de 1875, constitution formelle, est rapidement apparue une constitution matérielle du régime fondée sur le principe de la souveraineté parlementaire, la combinaison de ces deux constitutions, « écrite » et « positive », formant ce que l'on pourrait qualifier de « Constitution de la IIIe République ». Étudier cette dernière permet également d'appréhender le droit constitutionnel dans toute sa dimension de droit politique. Enfin, la permanence du débat constitutionnel sous la IIIe République, la richesse et la diversité des doctrines constitutionnelles contemporaines, font de « la plus longue des républiques » une véritable matrice des textes et des controverses constitutionnels de la IVe et de la Ve République.
Cet ouvrage revient sur l'élaboration de cette « Constitution de la IIIe République », sa mise en oeuvre et sur ses révisions abouties ou avortées. Il s'adresse aussi bien aux étudiants en droit et science politique qu'aux universitaires et aux juristes praticiens.
Editeur
Paris, L.G.D.J. (Collection <i>Systèmes</i>)
Année
2014
Type
Thèse
Pages
180 p.
Mot-clé
Histoire constitutionnelle
Constitution de 1875
Troisième République
XIXe
Droit constitutionnel
XIXe
Constitution de 1875
Troisième République
XIXe
Droit constitutionnel
XIXe