Laboratoires du nouveau siècle. La nébuleuse réformatrice et ses réseaux en France (1880-1914).
Contenu
Titre
Laboratoires du nouveau siècle. La nébuleuse réformatrice et ses réseaux en France (1880-1914).
Auteur
TOPALOV (sous la dir. de), Christian
Résumé
Présentation de l'ouvrage :
Il y a plus d'un siècle maintenant, la France fut le théâtre d'un intense travail de réflexion et d'action collectives visant à résoudre les multiples effets de la « question sociale ». Outre les politiques, le feu de l'engagement gagne des hommes - bourgeois et notables, industriels et fonctionnaires, savants et simples amateurs - qui, entre 1880 et 1914, constituent le « champ réformateur ». Produit de parcours singuliers dont le livre rend compte abondamment, l'investissement collectif débouche sur la construction de réseaux, d'associations, d'institutions, de sociétés savantes.
L'ambition est claire : au nom de l'intérêt général, il convient d'identifier les problèmes, de réunir des compétences, de mettre en forme des méthodes scientifiques et, in fine, de suggérer des solutions. Au cœur de cette galaxie, l'économie sociale occupe évidemment une place de choix. L'ouvrage nous mène ainsi sur les brisées des disciples de Frédéric Le Play et sur celles des tenants de l'opposition économiste à l'orthodoxie libérale (la <i>Revue d'économie politique</i> et la mouvance solidariste).
Un autre chapitre traite du Musée social, institution créée en 1894 par le comte de Chambrun avec la bénédiction de nombreux républicains modérés. Les réseaux et les groupes ainsi constitués n'ont rien d'homogène, puisque de nombreux arguments les opposent : origines sociales, parcours et statuts, points de vue politiques, etc.
L'ensemble agit malgré tout comme une véritable machine à confectionner de la réforme dans les registres où l'on pressent toute l'importance d'inventer au plus vite de nouvelles technologies sociales : prison, assistance, logement, prévoyance et travail. De ces innovations, nous sommes aujourd'hui encore largement débiteurs. C'est pourquoi l'un des intérêts de ce livre est de nous aider à mieux comprendre la continuité entre cette période réformatrice faste, qui s'éteint avec la Grande Guerre, et le nouveau siècle qui s'ouvre à nous aujourd'hui.
Il y a plus d'un siècle maintenant, la France fut le théâtre d'un intense travail de réflexion et d'action collectives visant à résoudre les multiples effets de la « question sociale ». Outre les politiques, le feu de l'engagement gagne des hommes - bourgeois et notables, industriels et fonctionnaires, savants et simples amateurs - qui, entre 1880 et 1914, constituent le « champ réformateur ». Produit de parcours singuliers dont le livre rend compte abondamment, l'investissement collectif débouche sur la construction de réseaux, d'associations, d'institutions, de sociétés savantes.
L'ambition est claire : au nom de l'intérêt général, il convient d'identifier les problèmes, de réunir des compétences, de mettre en forme des méthodes scientifiques et, in fine, de suggérer des solutions. Au cœur de cette galaxie, l'économie sociale occupe évidemment une place de choix. L'ouvrage nous mène ainsi sur les brisées des disciples de Frédéric Le Play et sur celles des tenants de l'opposition économiste à l'orthodoxie libérale (la <i>Revue d'économie politique</i> et la mouvance solidariste).
Un autre chapitre traite du Musée social, institution créée en 1894 par le comte de Chambrun avec la bénédiction de nombreux républicains modérés. Les réseaux et les groupes ainsi constitués n'ont rien d'homogène, puisque de nombreux arguments les opposent : origines sociales, parcours et statuts, points de vue politiques, etc.
L'ensemble agit malgré tout comme une véritable machine à confectionner de la réforme dans les registres où l'on pressent toute l'importance d'inventer au plus vite de nouvelles technologies sociales : prison, assistance, logement, prévoyance et travail. De ces innovations, nous sommes aujourd'hui encore largement débiteurs. C'est pourquoi l'un des intérêts de ce livre est de nous aider à mieux comprendre la continuité entre cette période réformatrice faste, qui s'éteint avec la Grande Guerre, et le nouveau siècle qui s'ouvre à nous aujourd'hui.
Editeur
Paris, Éditions de l'École des Hautes Études en Sciences sociales
Année
2016
Type
Monographie
Pages
574 p.
Mot-clé
Histoire des idées sociales
Économie sociale
XIXe, Xxe
Le Play
Raymond Saleilles
Économie sociale
XIXe, Xxe
Le Play
Raymond Saleilles