L'herbe à Nicot. Amateurs de tabac, fermiers généraux et contrebandiers sous l'Ancien Régime.
Contenu
Titre
L'herbe à Nicot. Amateurs de tabac, fermiers généraux et contrebandiers sous l'Ancien Régime.
Auteur
VIGIÉ, Marc et Muriel
Résumé
4° de couverture :
Déjà sous l'Ancien Régime, le tabac divisait les Français. A peine introduit dans le royaume, sous Henri II, les médecins s'en emparent: pour les uns il guérirait toutes les maladies - même les affections respiratoires ; pour les autres, il dessécherait le cerveau. Qu'on le chique, qu'on le fume ou qu'on le prise, le tabac devient vite une passion. Dans les tabagies comme dans les salons une sociabilité moderne apparaît, tandis que, de la préparation du tabac à l'"exercice de la tabatière", les amateurs éclairés inventent un art dé vivre.
Dès le début du XVIIe siècle, la culture du tabac se développe en France et dans les colonies d'Amérique. Mais le monopole instauré par Colbert lui porte un rude coup. Face à ce nouvel impôt qui finance les dépensés d'une monarchie absolue à court d'argent et renforce le pouvoir de la Ferme générale, véritable État dans l'État, les "faux-tabatiers" se multiplient. Mandrin, le plus célèbre d'entre eux, subit le supplice de la roue avant d'entrer dans la légende. A la même époque, le goût des Français pour le virginie enrichit l'Angleterre. Bientôt les jeunes États-Unis bâtiront leur puissance sur cet or vert.
La modeste plante américaine qui a fait la conquête du monde en moins de deux siècles occupe une place importante dans toutes les réflexions sur la société d'Ancien Régime. De Vauban à Mirabeau, de Colbert à Quesnay, de Richelieu à l'Assemblée constituante, que l'on pose le problème du commerce, du monopole ou de l'impôt, elle est toujours présente.
Déjà sous l'Ancien Régime, le tabac divisait les Français. A peine introduit dans le royaume, sous Henri II, les médecins s'en emparent: pour les uns il guérirait toutes les maladies - même les affections respiratoires ; pour les autres, il dessécherait le cerveau. Qu'on le chique, qu'on le fume ou qu'on le prise, le tabac devient vite une passion. Dans les tabagies comme dans les salons une sociabilité moderne apparaît, tandis que, de la préparation du tabac à l'"exercice de la tabatière", les amateurs éclairés inventent un art dé vivre.
Dès le début du XVIIe siècle, la culture du tabac se développe en France et dans les colonies d'Amérique. Mais le monopole instauré par Colbert lui porte un rude coup. Face à ce nouvel impôt qui finance les dépensés d'une monarchie absolue à court d'argent et renforce le pouvoir de la Ferme générale, véritable État dans l'État, les "faux-tabatiers" se multiplient. Mandrin, le plus célèbre d'entre eux, subit le supplice de la roue avant d'entrer dans la légende. A la même époque, le goût des Français pour le virginie enrichit l'Angleterre. Bientôt les jeunes États-Unis bâtiront leur puissance sur cet or vert.
La modeste plante américaine qui a fait la conquête du monde en moins de deux siècles occupe une place importante dans toutes les réflexions sur la société d'Ancien Régime. De Vauban à Mirabeau, de Colbert à Quesnay, de Richelieu à l'Assemblée constituante, que l'on pose le problème du commerce, du monopole ou de l'impôt, elle est toujours présente.
Editeur
Paris, Fayard (Collection <i>Histoire</i>)
Année
1989
Type
Monographie
Pages
512 p.
Mot-clé
Tabac et allumettes
Impôt du tabac
Ferme générale
Fermiers généraux
Administration des Fermes
Contrebande - Contrebandiers
XVIIe, XVIIIe
Impôt du tabac
Ferme générale
Fermiers généraux
Administration des Fermes
Contrebande - Contrebandiers
XVIIe, XVIIIe