Dreyfus : réhabilité cent ans après. Les entretiens d'Aubeterre.
Contenu
Titre
Dreyfus : réhabilité cent ans après. Les entretiens d'Aubeterre.
Edition
Colloque d'Aubeterre-sur-Dronne (Charente, juillet 2006).
Auteur
FAVREAU (sous la dir. de), Bertrand
Résumé
Présentation de l'éditeur :
L'année 1906 a marqué le terme d'un long processus judiciaire où la Cour suprême à été un acteur de premier plan de l'Affaire Dreyfus.
Le 12 juillet 1906, la Cour de cassation, toutes Chambres réunies, se prononce « <i>Attendu, en dernière analyse, que de l'accusation portée contre Dreyfus, rien ne reste debout et que l'annulation du jugement du Conseil de guerre ne laisse rien subsister qui puisse, à sa charge, être qualifié crime ou délit. Par ces motifs, Annule le jugement du Conseil de guerre [...] Dit que c'est par erreur et à tort que condamnation a été prononcée</i>... »
L'arrêt de la Cour de cassation fut affiché dans toutes les communes.
Alors qu'avec la grâce, le clan dreyfusard, en proie aux divisions, eut quelque peu volé en éclats, Ludovic Trarieux, qui fit voter, en 1895, la loi qui allait permettre la révision du procès Dreyfus, fut fidèle jusqu'au bout et ne ménagea pas ses efforts pour oeuvrer à une réhabilitation judiciaire totale.
En juillet 2006, un colloque a réuni à Aubeterre-sur-Dronne, en Charente, ville natale de Ludovic Trarieux (le garde des Sceaux dreyfusard) des historiens, des avocats et des magistrats pour commémorer le centième anniversaire de la fin de la tragédie judiciaire que fut l'Affaire Dreyfus.
Leurs communications font état, non seulement des recherches les plus récentes concernant l'étude de l'Affaire Dreyfus, mais s'attachent à dégager des perspectives pour l'avenir, notamment sur la nécessité d'un combat permanent contre l'antisémitisme.
L'année 1906 a marqué le terme d'un long processus judiciaire où la Cour suprême à été un acteur de premier plan de l'Affaire Dreyfus.
Le 12 juillet 1906, la Cour de cassation, toutes Chambres réunies, se prononce « <i>Attendu, en dernière analyse, que de l'accusation portée contre Dreyfus, rien ne reste debout et que l'annulation du jugement du Conseil de guerre ne laisse rien subsister qui puisse, à sa charge, être qualifié crime ou délit. Par ces motifs, Annule le jugement du Conseil de guerre [...] Dit que c'est par erreur et à tort que condamnation a été prononcée</i>... »
L'arrêt de la Cour de cassation fut affiché dans toutes les communes.
Alors qu'avec la grâce, le clan dreyfusard, en proie aux divisions, eut quelque peu volé en éclats, Ludovic Trarieux, qui fit voter, en 1895, la loi qui allait permettre la révision du procès Dreyfus, fut fidèle jusqu'au bout et ne ménagea pas ses efforts pour oeuvrer à une réhabilitation judiciaire totale.
En juillet 2006, un colloque a réuni à Aubeterre-sur-Dronne, en Charente, ville natale de Ludovic Trarieux (le garde des Sceaux dreyfusard) des historiens, des avocats et des magistrats pour commémorer le centième anniversaire de la fin de la tragédie judiciaire que fut l'Affaire Dreyfus.
Leurs communications font état, non seulement des recherches les plus récentes concernant l'étude de l'Affaire Dreyfus, mais s'attachent à dégager des perspectives pour l'avenir, notamment sur la nécessité d'un combat permanent contre l'antisémitisme.
Editeur
Lormont, Le Bord de l'eau
Année
2007
Type
Actes de colloque
Pages
183 p.
Mot-clé
Affaire Dreyfus
XIXe, XXe
XIXe, XXe