L'œuvre canonique d'Antoine Dadine d'Auteserre (1602-1682). L'érudition au service de la justice ecclésiastique. [Ouvrage].
Contenu
Titre
L'œuvre canonique d'Antoine Dadine d'Auteserre (1602-1682). L'érudition au service de la justice ecclésiastique. [Ouvrage].
[Texte remanié d'une thèse de doctorat, Histoire du droit, Toulouse I, 2011].
Présentation de l'éditeur :
Antoine Dadine d’Auteserre (1602-1682) est un grand juriste méconnu. Professeur de droit à l’Université de Toulouse, il a laissé une œuvre remarquable. Ami du chancelier Séguier, protégé de Colbert, introduit dans la République des Lettres, il maîtrise l’histoire et le droit de façon érudite. Réputé de son vivant, en France et en Europe, il fut réédité longtemps après sa mort, jusqu’à la fin du XVIIIe siècle. Ses œuvres de droit romain (des leçons sur le Code et le Digeste, un commentaire des Institutes) sont typiques d’un jurisconsulte tenant le <i>ius civile</i> pour le droit commun.
Il rédige en outre un Traité des fictions de droit, le premier du genre. Ses œuvres de droit canonique sont plus originales. À travers ses <i>Dissertations de droit canonique</i>, ses </i>Commentaires sur les décrétales d’Innocent III et sur les Clémentines</i>, et son <i>Traité de Défense de la juridiction ecclésiastique</i<, il se démarque fortement du gallicanisme.
Luttant tour à tour contre les entreprises des juges séculiers (appels comme d’abus, cas royaux et privilégiés) et les prétentions régaliennes, il se fait le héraut d’un droit pontifical médiéval immédiatement applicable. Par sa grande connaissance de l’Antiquité et des Pères de l’Église, il développe un contre-modèle historique, opposé aux libertés gallicanes. De fait, il dote le souverain pontife d’une <i>plenitudo potestatis</i> sur l’Église et dans l’Église, le rendant maître absolu de la juridiction ecclésiastique.
[Texte remanié d'une thèse de doctorat, Histoire du droit, Toulouse I, 2011].
Présentation de l'éditeur :
Antoine Dadine d’Auteserre (1602-1682) est un grand juriste méconnu. Professeur de droit à l’Université de Toulouse, il a laissé une œuvre remarquable. Ami du chancelier Séguier, protégé de Colbert, introduit dans la République des Lettres, il maîtrise l’histoire et le droit de façon érudite. Réputé de son vivant, en France et en Europe, il fut réédité longtemps après sa mort, jusqu’à la fin du XVIIIe siècle. Ses œuvres de droit romain (des leçons sur le Code et le Digeste, un commentaire des Institutes) sont typiques d’un jurisconsulte tenant le <i>ius civile</i> pour le droit commun.
Il rédige en outre un Traité des fictions de droit, le premier du genre. Ses œuvres de droit canonique sont plus originales. À travers ses <i>Dissertations de droit canonique</i>, ses </i>Commentaires sur les décrétales d’Innocent III et sur les Clémentines</i>, et son <i>Traité de Défense de la juridiction ecclésiastique</i<, il se démarque fortement du gallicanisme.
Luttant tour à tour contre les entreprises des juges séculiers (appels comme d’abus, cas royaux et privilégiés) et les prétentions régaliennes, il se fait le héraut d’un droit pontifical médiéval immédiatement applicable. Par sa grande connaissance de l’Antiquité et des Pères de l’Église, il développe un contre-modèle historique, opposé aux libertés gallicanes. De fait, il dote le souverain pontife d’une <i>plenitudo potestatis</i> sur l’Église et dans l’Église, le rendant maître absolu de la juridiction ecclésiastique.
Auteur
DOUNOT, Cyrille
Résumé
Présentation de l'éditeur :
Antoine Dadine d’Auteserre (1602-1682) est un grand juriste méconnu. Professeur de droit à l’Université de Toulouse, il a laissé une œuvre remarquable. Ami du chancelier Séguier, protégé de Colbert, introduit dans la République des Lettres, il maîtrise l’histoire et le droit de façon érudite. Réputé de son vivant, en France et en Europe, il fut réédité longtemps après sa mort, jusqu’à la fin du XVIIIe siècle. Ses œuvres de droit romain (des leçons sur le Code et le Digeste, un commentaire des Institutes) sont typiques d’un jurisconsulte tenant le ius civile pour le droit commun.
Il rédige en outre un Traité des fictions de droit, le premier du genre. Ses œuvres de droit canonique sont plus originales. A travers ses Dissertations de droit canonique, ses Commentaires sur les décrétales d’Innocent III et sur les Clémentines, et son traité de Défense de la juridiction ecclésiastique, il se démarque fortement du gallicanisme.
Luttant tour à tour contre les entreprises des juges séculiers (appels comme d’abus, cas royaux et privilégiés) et les prétentions régaliennes, il se fait le héraut d’un droit pontifical médiéval immédiatement applicable. Par sa grande connaissance de l’Antiquité et des Pères de l’Eglise, il développe un contre-modèle historique, opposé aux libertés gallicanes. De fait, il dote le souverain pontife d’une plenitudo potestatis sur l’Eglise et dans l’Eglise, le rendant maître absolu de la juridiction ecclésiastique.
Antoine Dadine d’Auteserre (1602-1682) est un grand juriste méconnu. Professeur de droit à l’Université de Toulouse, il a laissé une œuvre remarquable. Ami du chancelier Séguier, protégé de Colbert, introduit dans la République des Lettres, il maîtrise l’histoire et le droit de façon érudite. Réputé de son vivant, en France et en Europe, il fut réédité longtemps après sa mort, jusqu’à la fin du XVIIIe siècle. Ses œuvres de droit romain (des leçons sur le Code et le Digeste, un commentaire des Institutes) sont typiques d’un jurisconsulte tenant le ius civile pour le droit commun.
Il rédige en outre un Traité des fictions de droit, le premier du genre. Ses œuvres de droit canonique sont plus originales. A travers ses Dissertations de droit canonique, ses Commentaires sur les décrétales d’Innocent III et sur les Clémentines, et son traité de Défense de la juridiction ecclésiastique, il se démarque fortement du gallicanisme.
Luttant tour à tour contre les entreprises des juges séculiers (appels comme d’abus, cas royaux et privilégiés) et les prétentions régaliennes, il se fait le héraut d’un droit pontifical médiéval immédiatement applicable. Par sa grande connaissance de l’Antiquité et des Pères de l’Eglise, il développe un contre-modèle historique, opposé aux libertés gallicanes. De fait, il dote le souverain pontife d’une plenitudo potestatis sur l’Eglise et dans l’Eglise, le rendant maître absolu de la juridiction ecclésiastique.
Editeur
Toulouse, Université de Toulouse I, Institut fédératif de recherche "<i>Mutation des normes juridiques</i>", (Collection <i>Thèses de l'IFR</i>)
Année
2013
Type
Monographie
Pages
758 p.
Mot-clé
Antoine Dadine d'Auteserre
Juristes - Jurisconsultes
Canonistes
Droit canonique
Officialités
Université de Toulouse (Haute-Garonne)
Enseignement du droit
Appel comme d'abus
Cas royaux
Cas privilégiés (clercs)
Faculté de droit de Toulouse
XVIIe
Juristes - Jurisconsultes
Canonistes
Droit canonique
Officialités
Université de Toulouse (Haute-Garonne)
Enseignement du droit
Appel comme d'abus
Cas royaux
Cas privilégiés (clercs)
Faculté de droit de Toulouse
XVIIe