Histoire des institutions. Le Moyen Âge.
Contenu
Titre
Histoire des institutions. Le Moyen Âge.
Auteur
ELLUL, Jacques
Résumé
Présentation de l'éditeur :
« Tant que l'individu n'agit pas, le droit reste lettre morte : il est conçu comme un ensemble de moyens mis à la disposition de la personne pour atteindre certains objectifs qui sont individuels mais qui accomplissent la justice lorsque le droit est correcte-ment utilisé. Ainsi le droit ne s'impose pas à l'individu ou au groupe. Il n'a pas de puissance en soi. Nous sommes en présence d'une civilisation du contrat, et non pas d'une civilisation du "statut" (dans laquelle une certaine configuration juridique est imposée autoritairement à l'homme qu'il le veuille ou non). Dans cette perspective donc, le grand legs romain pour les institutions est celui d'un monde juridique libéral et individualiste. [...] Il est évident que pendant une période de civilisation communautaire ou de groupe (comme pendant la période féodale) ou socialisante (comme aujourd'hui) l'influence du droit romain ne peut que s'amoindrir. Mais il faut au moins se poser la question de savoir si l'on n'est pas alors en présence d'un amoindrissement, d'une perte de sens et de substance du droit tout court, tout entier, dans ces circonstances. »
« Tant que l'individu n'agit pas, le droit reste lettre morte : il est conçu comme un ensemble de moyens mis à la disposition de la personne pour atteindre certains objectifs qui sont individuels mais qui accomplissent la justice lorsque le droit est correcte-ment utilisé. Ainsi le droit ne s'impose pas à l'individu ou au groupe. Il n'a pas de puissance en soi. Nous sommes en présence d'une civilisation du contrat, et non pas d'une civilisation du "statut" (dans laquelle une certaine configuration juridique est imposée autoritairement à l'homme qu'il le veuille ou non). Dans cette perspective donc, le grand legs romain pour les institutions est celui d'un monde juridique libéral et individualiste. [...] Il est évident que pendant une période de civilisation communautaire ou de groupe (comme pendant la période féodale) ou socialisante (comme aujourd'hui) l'influence du droit romain ne peut que s'amoindrir. Mais il faut au moins se poser la question de savoir si l'on n'est pas alors en présence d'un amoindrissement, d'une perte de sens et de substance du droit tout court, tout entier, dans ces circonstances. »
Editeur
Paris, P.U.F. (Collection <i>Quadrige</i>)
Année
2013
Type
Manuel
Pages
396 p.
Mot-clé
Histoire du droit et des institutions