Combattre, tolérer ou Justifier ? Écrivains et journalistes face à la violence d'État (XVIe-XXe siècle).
Contenu
Titre
Combattre, tolérer ou Justifier ? Écrivains et journalistes face à la violence d'État (XVIe-XXe siècle).
Auteur
BIARD (sous la dir. de), Michel
Résumé
Présentation de l'éditeur :
Mise à l'écart brutale des opposants, répression sauvage des révoltes, atrocités sans nom des crimes contre les civils, brutalités des armées, le déchaînement de la violence par les Etats est une triste constante de l'histoire. Face cette violence, les hommes de plume sont souvent parmi les premiers à prendre parti, notamment lorsque leurs écrits antérieurs les ont plutôt amenés vers des positions de tolérance, voire d'humanisme. N'en restent pas moins les faits et l'explication de ceux-ci présentée par les gouvernants. Au nom de la défense de la religion, au nom du salut public, au nom de la défense nationale, au nom de toutes les explications à leur disposition, ils s'empressent de justifier la violence par eux déchaînée et espèrent trouver des relais à leurs justifications chez les hommes de plume. Certains finissent par adhérer à cette thèse des « circonstances » qui explique tout et rend la violence d'État sinon juste, à tout le moins tolérable. D'autres, au contraire, participent de ce que Peter Weiss nommait « l'esthétique de la résistance », et utilisent leur plume pour dire ce qui paraît indicible, pour témoigner au nom de l'humanité brisée.
Le présent numéro des Cahiers du GRHis entend croiser des portraits de ces hommes de plume face à la violence déchaînée par certains Etats. Cette réflexion à plusieurs voix, portant sur des thèmes allant de la première modernité au XXe siècle, nous permet de mieux appréhender l'une des facettes de l'identité de l'homme de plume, qu'il soit écrivain ou journaliste : un témoin face à la violence, comme ont pu l'être par leurs oeuvres un Callot ou un Goya.
Mise à l'écart brutale des opposants, répression sauvage des révoltes, atrocités sans nom des crimes contre les civils, brutalités des armées, le déchaînement de la violence par les Etats est une triste constante de l'histoire. Face cette violence, les hommes de plume sont souvent parmi les premiers à prendre parti, notamment lorsque leurs écrits antérieurs les ont plutôt amenés vers des positions de tolérance, voire d'humanisme. N'en restent pas moins les faits et l'explication de ceux-ci présentée par les gouvernants. Au nom de la défense de la religion, au nom du salut public, au nom de la défense nationale, au nom de toutes les explications à leur disposition, ils s'empressent de justifier la violence par eux déchaînée et espèrent trouver des relais à leurs justifications chez les hommes de plume. Certains finissent par adhérer à cette thèse des « circonstances » qui explique tout et rend la violence d'État sinon juste, à tout le moins tolérable. D'autres, au contraire, participent de ce que Peter Weiss nommait « l'esthétique de la résistance », et utilisent leur plume pour dire ce qui paraît indicible, pour témoigner au nom de l'humanité brisée.
Le présent numéro des Cahiers du GRHis entend croiser des portraits de ces hommes de plume face à la violence déchaînée par certains Etats. Cette réflexion à plusieurs voix, portant sur des thèmes allant de la première modernité au XXe siècle, nous permet de mieux appréhender l'une des facettes de l'identité de l'homme de plume, qu'il soit écrivain ou journaliste : un témoin face à la violence, comme ont pu l'être par leurs oeuvres un Callot ou un Goya.
Editeur
Rouen, Publications de l'Université de Rouen et du Havre
Année
2009
Type
Recueil d'articles
Pages
176 p.
Mot-clé
Journalistes - Journalisme
Violence d'État
Écrivains
Emeutes - Révoltes
XVIe, XVIIe, XVIIIe, XIXe, XXe
Violence d'État
Écrivains
Emeutes - Révoltes
XVIe, XVIIe, XVIIIe, XIXe, XXe