Pélot « bandit d'honneur », une clan gascon face au pouvoir central.
Contenu
Titre
Pélot « bandit d'honneur », une clan gascon face au pouvoir central.
Présentation de l'ouvrage :
Un intendant de la gabelle, nommé Pélot, acquit en Gascogne — au XVIIe siècle — par sa sévère attitude répressive, une douteuse célébrité. Au XIXe siècle, le brigand Pélot conquit, après sa mort violente en 1816, une flatteuse réputation de « bandit d’honneur ». Pendant cinq ans, Pélot, en rupture de ban mais protégé par de nombreuses complicités, échappe à la longue traque de la gendarmerie et exaspère les autorités. Brigand craint et rebelle admiré, son destin individuel se joue, alors que celui du Premier Empire bascule. Pour les Bourbons, restaurés mais inquiets, obsédés par le maintien de l’ordre et le contrôle de « l’esprit public », Pélot, devenu « la terreur de la Bigorre », cristallise toutes les angoisses et se doit d’être terrassé. Mais sa mort libère la légende : les populations qui n’ont plus à le craindre, progressivement le mythifient. Le brigand Pélot devient un Mandrin gascon, défenseur du pauvre face au riche, protecteur du faible face au fort : les communautés paysannes ressentent en effet comme une agression, tant l’effort de rationalisation de l’État, que la diffusion de la culture française à partir des villes. Pélot le rebelle devient ainsi le héros vengeur, porteur des valeurs des populations paysannes rurales. Et bien que le brigandage de type rural disparaisse, et que l’industrialisation soit fatale au mythe du bandit d’honneur, un Jacques Mesrine, porté par le flot de la contestation des années 1970, renoue étonnamment avec lui.
Présentation de l'ouvrage :
Un intendant de la gabelle, nommé Pélot, acquit en Gascogne — au XVIIe siècle — par sa sévère attitude répressive, une douteuse célébrité. Au XIXe siècle, le brigand Pélot conquit, après sa mort violente en 1816, une flatteuse réputation de « bandit d’honneur ». Pendant cinq ans, Pélot, en rupture de ban mais protégé par de nombreuses complicités, échappe à la longue traque de la gendarmerie et exaspère les autorités. Brigand craint et rebelle admiré, son destin individuel se joue, alors que celui du Premier Empire bascule. Pour les Bourbons, restaurés mais inquiets, obsédés par le maintien de l’ordre et le contrôle de « l’esprit public », Pélot, devenu « la terreur de la Bigorre », cristallise toutes les angoisses et se doit d’être terrassé. Mais sa mort libère la légende : les populations qui n’ont plus à le craindre, progressivement le mythifient. Le brigand Pélot devient un Mandrin gascon, défenseur du pauvre face au riche, protecteur du faible face au fort : les communautés paysannes ressentent en effet comme une agression, tant l’effort de rationalisation de l’État, que la diffusion de la culture française à partir des villes. Pélot le rebelle devient ainsi le héros vengeur, porteur des valeurs des populations paysannes rurales. Et bien que le brigandage de type rural disparaisse, et que l’industrialisation soit fatale au mythe du bandit d’honneur, un Jacques Mesrine, porté par le flot de la contestation des années 1970, renoue étonnamment avec lui.
Auteur
CUBERO, José
Editeur
Toulouse, Privat (Collection <i>Le Midi et son histoire</i>)
Année
1992
Type
Monographie
Pages
256 p.
ISBN
9782307118749
Mot-clé
Pélot
Bandits d'honneur
Gascogne
Brigands - Brigandages
Bigorre (Haute-Pyrénées)
XIXe
Bandits d'honneur
Gascogne
Brigands - Brigandages
Bigorre (Haute-Pyrénées)
XIXe