Histoire de l'homicide en Europe. De la fin du Moyen Âge à nos jours.
Contenu
Titre
Histoire de l'homicide en Europe. De la fin du Moyen Âge à nos jours.
Auteur
MUCCHIELLI, Laurent
SPIERENBURG, PIETER
SPIERENBURG, PIETER
Résumé
Présentation de l'ouvrage :
Dans son célèbre ouvrage La Civilisation des mœurs, le sociologue allemand Norbert Elias faisait l'hypothèse de l'existence d'un processus de civilisation traversant l'histoire des sociétés européennes depuis la fin du Moyen Âge et réduisant le niveau des violences physiques interpersonnelles. Pourtant, l'idée d'un « retour à la violence physique » - fortement médiatisé et politisé - prédomine dans les sociétés occidentales où l'« insécurité » est redevenue, au tournant du XXIe siècle, un sujet majeur.
Replaçant ces débats dans une perspective historique et comparative, douze historiens et sociologues, spécialistes reconnus de l'étude du crime, dressent ici un bilan des connaissances scientifiques inédit en langue française. Ils livrent d'abord une discussion méthodologique particulièrement poussée pour déterminer la valeur des statistiques en matière d'homicide et l'intérêt qu'elles représentent pour mesurer l'évolution des violences physiques dans l'histoire des sociétés européennes. Ils montrent ensuite quels sont les lieux, les protagonistes (auteurs et victimes) et les motifs des homicides tout au long de cette histoire, de même que le rôle qu'a joué leur répression judiciaire croissante.
À travers cette histoire du crime de sang, on voit donc aussi apparaître et s'éclairer l'histoire des rapports sociaux (entre les hommes et les femmes, entre les jeunes et les vieux, entre les dominants et les dominés), l'histoire des codes sociaux et des représentations sociales (l'honneur, l'offense, la vengeance), ainsi que l'histoire de la construction de l'État et de son « monopole de la violence légitime ».
Dans son célèbre ouvrage La Civilisation des mœurs, le sociologue allemand Norbert Elias faisait l'hypothèse de l'existence d'un processus de civilisation traversant l'histoire des sociétés européennes depuis la fin du Moyen Âge et réduisant le niveau des violences physiques interpersonnelles. Pourtant, l'idée d'un « retour à la violence physique » - fortement médiatisé et politisé - prédomine dans les sociétés occidentales où l'« insécurité » est redevenue, au tournant du XXIe siècle, un sujet majeur.
Replaçant ces débats dans une perspective historique et comparative, douze historiens et sociologues, spécialistes reconnus de l'étude du crime, dressent ici un bilan des connaissances scientifiques inédit en langue française. Ils livrent d'abord une discussion méthodologique particulièrement poussée pour déterminer la valeur des statistiques en matière d'homicide et l'intérêt qu'elles représentent pour mesurer l'évolution des violences physiques dans l'histoire des sociétés européennes. Ils montrent ensuite quels sont les lieux, les protagonistes (auteurs et victimes) et les motifs des homicides tout au long de cette histoire, de même que le rôle qu'a joué leur répression judiciaire croissante.
À travers cette histoire du crime de sang, on voit donc aussi apparaître et s'éclairer l'histoire des rapports sociaux (entre les hommes et les femmes, entre les jeunes et les vieux, entre les dominants et les dominés), l'histoire des codes sociaux et des représentations sociales (l'honneur, l'offense, la vengeance), ainsi que l'histoire de la construction de l'État et de son « monopole de la violence légitime ».
Editeur
Paris, La Découverte
Année
2009
Type
Monographie
Pages
334 p.
Mot-clé
Homicide
Europe
Europe