Policiers, gendarmes et signalement descriptif. Représentations, apprentissages et pratiques d'une nouvelle technique de police judiciaire, en France à la Belle Époque.
Contenu
Titre
Policiers, gendarmes et signalement descriptif. Représentations, apprentissages et pratiques d'une nouvelle technique de police judiciaire, en France à la Belle Époque.
Auteur
LÓPEZ, Laurent
Résumé
Résumé :
À partir des années 1880, les nouveaux procédés d’identification développés par Alphonse Bertillon à la Préfecture de police de Paris représentent des moyens modernes et efficaces de police judiciaire face à une criminalité perçue comme irrésistible. Parmi ceux-ci, le signalement descriptif, ou « portrait parlé », est réputé permettre la reconnaissance infaillible d’un individu dont les traits du visage auraient été minutieusement décrits par cette technique particulière. Fait notable, sans doute inédit et sans équivalent alors, cette technique est enseignée aux divers acteurs de la police française – policiers de la Préfecture de police, de la Sûreté générale, mais aussi gendarmes et gardes républicains. L’application de cette technique de signalement emprunte divers canaux de diffusion au sein de chaque institution, avec des résultats inégaux. Rompant avec les représentations communes, l’un des effets inattendus de l’apprentissage et de l’utilisation du « portrait parlé » est de favoriser le rapprochement entre policiers et gendarmes.
À partir des années 1880, les nouveaux procédés d’identification développés par Alphonse Bertillon à la Préfecture de police de Paris représentent des moyens modernes et efficaces de police judiciaire face à une criminalité perçue comme irrésistible. Parmi ceux-ci, le signalement descriptif, ou « portrait parlé », est réputé permettre la reconnaissance infaillible d’un individu dont les traits du visage auraient été minutieusement décrits par cette technique particulière. Fait notable, sans doute inédit et sans équivalent alors, cette technique est enseignée aux divers acteurs de la police française – policiers de la Préfecture de police, de la Sûreté générale, mais aussi gendarmes et gardes républicains. L’application de cette technique de signalement emprunte divers canaux de diffusion au sein de chaque institution, avec des résultats inégaux. Rompant avec les représentations communes, l’un des effets inattendus de l’apprentissage et de l’utilisation du « portrait parlé » est de favoriser le rapprochement entre policiers et gendarmes.
Année
2006
Type
Article
Titre du périodique
Numéro
2006, volume 10, n° 1, p. 51-76
Mot-clé
Histoire de la police
Gendarmes - Gendarmerie
Police judiciaire
XIXe, XXe
Alphonse Bertillon
Gendarmes - Gendarmerie
Police judiciaire
XIXe, XXe
Alphonse Bertillon