La chaîne du pénal ; crimes et châtiment dans la République de Genève sous l'Ancien Régime. [Suisse romande].
Contenu
Titre
La chaîne du pénal ; crimes et châtiment dans la République de Genève sous l'Ancien Régime. [Suisse romande].
Auteur
PORRET, Michel
CICCHINI, Marco
FONTANA, Vincent
MAUQUÉ, Ludovic
VERNHES RAPPAZ, Sonia
CICCHINI, Marco
FONTANA, Vincent
MAUQUÉ, Ludovic
VERNHES RAPPAZ, Sonia
Résumé
Présentation de l'ouvrage :
Depuis les anciens, la justice pénale sécurise les sociétés hors de l'état de nature. Ce livre en témoigne pour les tribunaux criminels de la République protestante de Genève sous l'Ancien Régime. Dès le XVIe siècle, partout en Europe, le droit de punir devient le monopole régalien de l'État, à l'instar de l'impôt, de la frappe de la monnaie ou de la guerre. Arbitraire avant le Code pénal (1791) et souvent suppliciaire, la répression du crime pacifie lentement les sociétés européennes. Crime, enquête judiciaire, procès inquisitoire, sentence, exécution du châtiment : la chaîne du pénal soude les délits qualifiés aux peines publiques. Elle représente le travail des magistrats qui incriminent les justiciables ayant commis un crime contre l'Etat, la religion, les individus, les biens et les moeurs. Sous l'Ancien Régime, entre répression des illégalismes et contrôle social, la puissance normative de la justice criminelle ressort paradoxalement de la fragilité matérielle des archives judiciaires. Rédigés dans l'urgence répressive, ces documents constituent la mémoire institutionnelle de multiples vies fragiles. Des existences de femmes et d'hommes que broient la violence du crime, son cortège de souffrance et la sévérité des peines afflictives ou d'élimination sociale comme la mort, les galères, le bannissement et la fustigation. Des vies et des voix du passé tirées de l'oubli des temps... par la chaîne du pénal.
Depuis les anciens, la justice pénale sécurise les sociétés hors de l'état de nature. Ce livre en témoigne pour les tribunaux criminels de la République protestante de Genève sous l'Ancien Régime. Dès le XVIe siècle, partout en Europe, le droit de punir devient le monopole régalien de l'État, à l'instar de l'impôt, de la frappe de la monnaie ou de la guerre. Arbitraire avant le Code pénal (1791) et souvent suppliciaire, la répression du crime pacifie lentement les sociétés européennes. Crime, enquête judiciaire, procès inquisitoire, sentence, exécution du châtiment : la chaîne du pénal soude les délits qualifiés aux peines publiques. Elle représente le travail des magistrats qui incriminent les justiciables ayant commis un crime contre l'Etat, la religion, les individus, les biens et les moeurs. Sous l'Ancien Régime, entre répression des illégalismes et contrôle social, la puissance normative de la justice criminelle ressort paradoxalement de la fragilité matérielle des archives judiciaires. Rédigés dans l'urgence répressive, ces documents constituent la mémoire institutionnelle de multiples vies fragiles. Des existences de femmes et d'hommes que broient la violence du crime, son cortège de souffrance et la sévérité des peines afflictives ou d'élimination sociale comme la mort, les galères, le bannissement et la fustigation. Des vies et des voix du passé tirées de l'oubli des temps... par la chaîne du pénal.
Editeur
Chêne-Bourg, Georg Éditeur
Année
2011
Type
Monographie
Pages
127 p.
Mot-clé
Crimes - Criminalité
Peines - Sanctions - Supplices
République de Genève
Suisse romande
XVIe, XVIIe, XVIIIe
Peine de mort
Galères
Bannissement
Peines - Sanctions - Supplices
République de Genève
Suisse romande
XVIe, XVIIe, XVIIIe
Peine de mort
Galères
Bannissement