Les avocats. Entre l'État, le public et le marché (XIIIe-XIXe siècle).
Contenu
Titre
Les avocats. Entre l'État, le public et le marché (XIIIe-XIXe siècle).
Auteur
KARPIK, L.
Résumé
Présentation de l'éditeur :
L'Avocat n'existe pas. Sa figure est multiple. Qu'y a-t-il de commun entre les avocats qui, à l'origine, interviennent dans la défense judiciaire comme dans la haute fonction publique et, dans la mouvance du Parlement et du Roi, participent au développement de l'État moderne et ceux qui, à partir du XVIIIe siècle, se gouvernent eux-mêmes, s'engagent dans des luttes tumultueuses contre le pouvoir d'État, font partie des bâtisseurs de la société politique libérale, connaissent, non sans vicissitudes, l'influence et la gloire et forment, sous la IIIe République, une élite dirigeante ? Et comment rattacher les uns et les autres aux avocats qui, à partir du milieu du XXe siècle, reconstruisent la profession autour de l'entreprise et n'ignorent plus la grande firme juridique, la concurrence exacerbée et l'accumulation de la richesse ? En fait, les changements du métier, du marché, du pouvoir, de la confraternité, de l'action dans la cité qui ponctuent ces sept siècles manifestent la présence de trois figures de la profession dominées respectivement par les logiques de l'État, du public et du marché.
Pour la première fois, la longue aventure des avocats, depuis un lointain Moyen Âge jusqu'aux redéfinitions contemporaines, fait l'objet d'une analyse d'ensemble. Elle entend à la fois rendre intelligible une histoire singulière, mesurer son influence sur la société française et développer les éléments d'une théorie de l'action collective.
L'Avocat n'existe pas. Sa figure est multiple. Qu'y a-t-il de commun entre les avocats qui, à l'origine, interviennent dans la défense judiciaire comme dans la haute fonction publique et, dans la mouvance du Parlement et du Roi, participent au développement de l'État moderne et ceux qui, à partir du XVIIIe siècle, se gouvernent eux-mêmes, s'engagent dans des luttes tumultueuses contre le pouvoir d'État, font partie des bâtisseurs de la société politique libérale, connaissent, non sans vicissitudes, l'influence et la gloire et forment, sous la IIIe République, une élite dirigeante ? Et comment rattacher les uns et les autres aux avocats qui, à partir du milieu du XXe siècle, reconstruisent la profession autour de l'entreprise et n'ignorent plus la grande firme juridique, la concurrence exacerbée et l'accumulation de la richesse ? En fait, les changements du métier, du marché, du pouvoir, de la confraternité, de l'action dans la cité qui ponctuent ces sept siècles manifestent la présence de trois figures de la profession dominées respectivement par les logiques de l'État, du public et du marché.
Pour la première fois, la longue aventure des avocats, depuis un lointain Moyen Âge jusqu'aux redéfinitions contemporaines, fait l'objet d'une analyse d'ensemble. Elle entend à la fois rendre intelligible une histoire singulière, mesurer son influence sur la société française et développer les éléments d'une théorie de l'action collective.
Editeur
Paris, Gallimard (<i>Bibliothèque des sciences humaines</i>)
Année
1995
Type
Monographie
Pages
482 p.
ISBN
9782070739967
Mot-clé
Avocats
XIIIe, XIVe, XVe, XVIe, XVIIe, XVIIIe, XIXe
XIIIe, XIVe, XVe, XVIe, XVIIe, XVIIIe, XIXe