Cens et rentes à Paris au Moyen Âge : documents et méthodes de gestion domaniale. [2 volumes].
Contenu
Titre
Cens et rentes à Paris au Moyen Âge : documents et méthodes de gestion domaniale. [2 volumes].
[Texte remanié d'une thèse de doctorat, Histoire médiévale, Paris I, 2005 : <i><i>Cens et rentes à Paris au bas Moyen Âge</i>].
[Texte remanié d'une thèse de doctorat, Histoire médiévale, Paris I, 2005 : <i><i>Cens et rentes à Paris au bas Moyen Âge</i>].
Auteur
WEISS, Valentine
Résumé
4° de couverture :
L'étude des documents et méthodes de gestion domaniale à Paris au Moyen Âge fait ressortir le particularisme de la capitale. Dans un espace géographique constitué surtout de seigneuries ecclésiastiques, la typologie des sources foncières souligne une évolution de plus en plus marquée des censiers vers les comptes de censive et ne correspond pas à la répartition classiquement observée par les historiens : l'étude des textes remet en cause la notion même de valeur juridique qui distingue les censiers des polyptyques et des terriers, la valeur probatoire pouvant s'étendre à des documents non authentifiés comme les censiers et comptes de censive. L'état des sources reflète peu les puissances foncières et, malgré un corpus important, fait apparaître une destruction massive, soulignée par la subsistance lacunaire de minutes et de doubles mises au net. Chaque institution choisit en son sein un receveur chargé de la gestion du temporel, le recrutement soulignant la longévité des fonctions, les passerelles entre certaines d'entre elles, les liens de parentés entre les différents personnages, ainsi que la présence limitée des notaires, compensée par celle des juristes. Cens portés, grand format et caractère soigné des manuscrits montrent que chaque registre est établi sur le modèle du précédent et qu'ils ne sont pas destinés à être déplacés. L'étude des mises à jour met en évidence des codes propres à chaque institution. Si les censives sont stables, les comptabilités varient selon les établissements. Les budgets, positifs jusqu'au XIVe siècle, sont plus contrastés au XVe où criées et procès abondent, les modérations et les impayés étant très diversement comptabilisés. Paris se démarque ainsi, sur la période étudiée, par son caractère nettement urbain et par l'absence de terrier, l'intervention des notaires au milieu du XVIe siècle scellant l'apparition d'un nouveau type de registres inconnu de la période médiévale. Archiviste-paléographe, docteur en histoire, l'auteur a été conservateur au département des Imprimés puis au département des Manuscrits de la Bibliothèque nationale de France et exerce actuellement aux Archives nationales les fonctions de conservateur adjoint à la Section des archives privées.
L'étude des documents et méthodes de gestion domaniale à Paris au Moyen Âge fait ressortir le particularisme de la capitale. Dans un espace géographique constitué surtout de seigneuries ecclésiastiques, la typologie des sources foncières souligne une évolution de plus en plus marquée des censiers vers les comptes de censive et ne correspond pas à la répartition classiquement observée par les historiens : l'étude des textes remet en cause la notion même de valeur juridique qui distingue les censiers des polyptyques et des terriers, la valeur probatoire pouvant s'étendre à des documents non authentifiés comme les censiers et comptes de censive. L'état des sources reflète peu les puissances foncières et, malgré un corpus important, fait apparaître une destruction massive, soulignée par la subsistance lacunaire de minutes et de doubles mises au net. Chaque institution choisit en son sein un receveur chargé de la gestion du temporel, le recrutement soulignant la longévité des fonctions, les passerelles entre certaines d'entre elles, les liens de parentés entre les différents personnages, ainsi que la présence limitée des notaires, compensée par celle des juristes. Cens portés, grand format et caractère soigné des manuscrits montrent que chaque registre est établi sur le modèle du précédent et qu'ils ne sont pas destinés à être déplacés. L'étude des mises à jour met en évidence des codes propres à chaque institution. Si les censives sont stables, les comptabilités varient selon les établissements. Les budgets, positifs jusqu'au XIVe siècle, sont plus contrastés au XVe où criées et procès abondent, les modérations et les impayés étant très diversement comptabilisés. Paris se démarque ainsi, sur la période étudiée, par son caractère nettement urbain et par l'absence de terrier, l'intervention des notaires au milieu du XVIe siècle scellant l'apparition d'un nouveau type de registres inconnu de la période médiévale. Archiviste-paléographe, docteur en histoire, l'auteur a été conservateur au département des Imprimés puis au département des Manuscrits de la Bibliothèque nationale de France et exerce actuellement aux Archives nationales les fonctions de conservateur adjoint à la Section des archives privées.
Editeur
Paris, Honoré Champion (Collection <i>Histoire et archives</i>, hors-série, 10)
Année
2009
Type
Monographie
Pages
1519 p.
ISBN
9782745320162
Mot-clé
Cens - Censives
Cens - Censiers
Rentes
Propriété foncière et immobilière
Paris
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Paris