Le désordre des familles. Lettres de cachet des Archives de la Bastille.
Contenu
Titre
Le désordre des familles. Lettres de cachet des Archives de la Bastille.
Auteur
FARGE, Arlette
FOUCAULT, Michel
FOUCAULT, Michel
Résumé
Présentation de l'éditeur :
Les idées reçues ont le cuir dur : la lettre de cachet, sous l'Ancien Régime, passe aujourd'hui encore pour l'exemple même du bon plaisir royal servant à enfermer nobles infidèles ou grands vassaux désobligeants. Symbole de l'arbitraire, elle serait un acte public cherchant à éliminer l'ennemi du pouvoir sans autre forme de procès – au point que l'histoire a fait d'elle le symbole de la prise de la Bastille.
Mais de la mémoire se sont enfuies les innombrables lettres servant à tout autre chose qu'aux affaires d'État. Il ya celles pour affaire de police, instrument le plus simple pour enfermer discrètement et secrètement la forte tête qui crée du désordre dans l'atelier, mais aussi les prostituées, les voleurs à la tire, les filous ou les comédiens – tout un monde de migrants, mouvant, fugitif.
Plus encore, il y a les lettres de famille, lorsque le comportement d'un conjoint ou d'un fils paraît troubler l'ordre intime dont la tranquillité participe à l'ordre public.
Arlette Farge et Michel Foucault nous proposent une lecture différente des Archives de la Bastille : où l'on n'avait voulu voir que la colère du souverain, ils dévoilent les passions d'un menu peuple ; où l'on était obnubilé par l'ordre monarchique, ils discernent, entre parents et enfants, dans les disputes des ménages, la trame fine de la vie privée et le désordre des familles.
Les idées reçues ont le cuir dur : la lettre de cachet, sous l'Ancien Régime, passe aujourd'hui encore pour l'exemple même du bon plaisir royal servant à enfermer nobles infidèles ou grands vassaux désobligeants. Symbole de l'arbitraire, elle serait un acte public cherchant à éliminer l'ennemi du pouvoir sans autre forme de procès – au point que l'histoire a fait d'elle le symbole de la prise de la Bastille.
Mais de la mémoire se sont enfuies les innombrables lettres servant à tout autre chose qu'aux affaires d'État. Il ya celles pour affaire de police, instrument le plus simple pour enfermer discrètement et secrètement la forte tête qui crée du désordre dans l'atelier, mais aussi les prostituées, les voleurs à la tire, les filous ou les comédiens – tout un monde de migrants, mouvant, fugitif.
Plus encore, il y a les lettres de famille, lorsque le comportement d'un conjoint ou d'un fils paraît troubler l'ordre intime dont la tranquillité participe à l'ordre public.
Arlette Farge et Michel Foucault nous proposent une lecture différente des Archives de la Bastille : où l'on n'avait voulu voir que la colère du souverain, ils dévoilent les passions d'un menu peuple ; où l'on était obnubilé par l'ordre monarchique, ils discernent, entre parents et enfants, dans les disputes des ménages, la trame fine de la vie privée et le désordre des familles.
Editeur
Paris, Gallimard (Collection <i>Folio Histoire</i>, n° 237)
Année
2014
Type
Monographie
Pages
496 p.
ISBN
978-2070233625
Mot-clé
Lettres de cachet
Archives de la Bastille
Paris
Archives de la Bastille
Paris