Le code noir ou Le calvaire de Canaan [3e éd.].
Contenu
Titre
Le code noir ou Le calvaire de Canaan [3e éd.].
Edition
Contient le texte de l'édit de mars 1685, avec les variantes de l'édit de mars 1724.
Auteur
SALA-MOLINS, Louis
Résumé
Présentation de l'éditeur :
« <i>Le Code Noir raconte une très longue histoire qui commence à Versailles, à la Cour du Roi Soleil, en mars 1685 et se termine à Paris en avril 1848 sous Arago, au début de l'éphémère IIe République. En très peu de pages, avec l'aridité qui contient au sérieux des lois, il raconte la vie et la mort de ceux qui n'ont pas d'histoire.</i> » Et l'auteur de conclure que « <i>ni la Raison, ni les Lumières, ni la Révolution, ni évidemment l'Empire n'ont pas tellement de quoi pavoiser, de quoi pouvoir faire honte aux voisins.</i> »
Publié pour la première fois en 1987 dans la collection « Pratiques théoriques », cet ouvrage replace le Code Noir dans sa filiation théologique, philosophique et juridique. Il le confronte aux réalités de l'esclavage et à la critique philosophique de son temps, dont il marque cruellement les limites. Par loi, la France a qualifié en 2001 traite et esclavage de « crime contre l'humanité ». Crime imprescriptible donc. Mais choisissant explicitement d'ignorer ce qu'« imprescriptibilité » veut dire, le législateur a refusé de répondre à trois questions : que doit-on réparer, qui doit réparer et comment réparer ?
« <i>Le Code Noir raconte une très longue histoire qui commence à Versailles, à la Cour du Roi Soleil, en mars 1685 et se termine à Paris en avril 1848 sous Arago, au début de l'éphémère IIe République. En très peu de pages, avec l'aridité qui contient au sérieux des lois, il raconte la vie et la mort de ceux qui n'ont pas d'histoire.</i> » Et l'auteur de conclure que « <i>ni la Raison, ni les Lumières, ni la Révolution, ni évidemment l'Empire n'ont pas tellement de quoi pavoiser, de quoi pouvoir faire honte aux voisins.</i> »
Publié pour la première fois en 1987 dans la collection « Pratiques théoriques », cet ouvrage replace le Code Noir dans sa filiation théologique, philosophique et juridique. Il le confronte aux réalités de l'esclavage et à la critique philosophique de son temps, dont il marque cruellement les limites. Par loi, la France a qualifié en 2001 traite et esclavage de « crime contre l'humanité ». Crime imprescriptible donc. Mais choisissant explicitement d'ignorer ce qu'« imprescriptibilité » veut dire, le législateur a refusé de répondre à trois questions : que doit-on réparer, qui doit réparer et comment réparer ?
Editeur
Paris, PUF (Quadrige ; Grands textes)
Année
2005
Type
Monographie
Pages
XVI-292 p.
Mot-clé
Code noir
Édit de mars 1685
Édit de mars 1724
Esclaves - Esclavage
XVIIe, XVIIIe
Édit de mars 1685
Édit de mars 1724
Esclaves - Esclavage
XVIIe, XVIIIe