Joseph Barthélémy (1875-1945) : le crise du constitutionnalisme libéral sous la IIIe République.
Contenu
Titre
Joseph Barthélémy (1875-1945) : le crise du constitutionnalisme libéral sous la IIIe République.
Edition
Texte remanié de Th. doct. Droit public, Paris 2, 2004. [Joseph Barthélémy (1874-1945)].
Auteur
SAULNIER, Frédéric
Résumé
Présentation de l'éditeur :
Joseph-Barthélemy est né à Toulouse le 9 juillet 1874. Issu d'une famille bourgeoise ayant eu des antécédents dans l'Université et la politique, mais dont l'ascension a été stoppé par la mort prématurée de son père, Joseph-Barthélemy, étudiant boursier, conçoit de prendre une revanche sur le destin. Déployant un inlassable labeur, il parcourt toutes les étapes du <i>cursus honorum</i> sans difficulté, sous la protection bienveillante d'Hauriou, qui le fait docteur en 1899, sur un sujet parfaitement représentatif du climat intellectuel dans lequel baigne sa jeunesse (<i>Essai d'une théorie des droits subjectifs des administrés dans le droit administratif français. Contribution à la théorie générale des recours contentieux</i>). Alors qu'il savoure à peine une nomination à Paris qu'il a pourtant préparée de longue main, il décide de s'échapper vers le forum à la faveur des élections de novembre 1919, où sa candidature dans le Gers (département fétiche où il fait valoir une propriété campagnarde), portée par l'estampille Bloc national, rencontre un succès assez facile. De toutes les tribunes qu'il accumule, École des sciences politiques, délégation à la SDN, éditoriaux du Temps ou du Capital et surtout travaux parlementaires, il persistera à répéter le même message : la réforme dans l'État, oui, et encore, peut-être ; la réforme de l'État : non. Raidi par le Front populaire, il accepte d'entrer au gouvernement en janvier 1941. Là, revisitant de fond en comble ses valeurs, il se met avec une aisance surprenante au diapason de la Révolution nationale. Considéré comme impliqué dans certains des épisodes les plus délicats du régime, notamment l'affaire de la Section spéciale, il est inquiété à la Libération. Il parvient, avant le maelström d'août 1944, à renouveler durablement le constitutionnalisme libéral, sous le visage d'une synthèse tirant les leçons de toutes ses déceptions et qui, par là, annonce la réalisation, différée à la Libération, de l'esprit qui parcourt les institutions de la Ve République, du moins de la Ve République première manière.
Joseph-Barthélemy est né à Toulouse le 9 juillet 1874. Issu d'une famille bourgeoise ayant eu des antécédents dans l'Université et la politique, mais dont l'ascension a été stoppé par la mort prématurée de son père, Joseph-Barthélemy, étudiant boursier, conçoit de prendre une revanche sur le destin. Déployant un inlassable labeur, il parcourt toutes les étapes du <i>cursus honorum</i> sans difficulté, sous la protection bienveillante d'Hauriou, qui le fait docteur en 1899, sur un sujet parfaitement représentatif du climat intellectuel dans lequel baigne sa jeunesse (<i>Essai d'une théorie des droits subjectifs des administrés dans le droit administratif français. Contribution à la théorie générale des recours contentieux</i>). Alors qu'il savoure à peine une nomination à Paris qu'il a pourtant préparée de longue main, il décide de s'échapper vers le forum à la faveur des élections de novembre 1919, où sa candidature dans le Gers (département fétiche où il fait valoir une propriété campagnarde), portée par l'estampille Bloc national, rencontre un succès assez facile. De toutes les tribunes qu'il accumule, École des sciences politiques, délégation à la SDN, éditoriaux du Temps ou du Capital et surtout travaux parlementaires, il persistera à répéter le même message : la réforme dans l'État, oui, et encore, peut-être ; la réforme de l'État : non. Raidi par le Front populaire, il accepte d'entrer au gouvernement en janvier 1941. Là, revisitant de fond en comble ses valeurs, il se met avec une aisance surprenante au diapason de la Révolution nationale. Considéré comme impliqué dans certains des épisodes les plus délicats du régime, notamment l'affaire de la Section spéciale, il est inquiété à la Libération. Il parvient, avant le maelström d'août 1944, à renouveler durablement le constitutionnalisme libéral, sous le visage d'une synthèse tirant les leçons de toutes ses déceptions et qui, par là, annonce la réalisation, différée à la Libération, de l'esprit qui parcourt les institutions de la Ve République, du moins de la Ve République première manière.
Editeur
Paris, L.G.D.J. (<i>Bibliothqèe constitutionnelle et de science politique ; 110</i>)
Année
2004
Type
Monographie
Pages
690 p.
Mot-clé
Barthélémy (Joseph)
Juristes - Jurisconsultes
Droit constitutionnel
Troisième république
Régime de Vichy
Ministre de la Justice
XIXe, XXe
Professeurs des universités
Professeurs des facultés de droit
Histoire des doctrines juridiques
Doctrines constitutionnelles
Juristes - Jurisconsultes
Droit constitutionnel
Troisième république
Régime de Vichy
Ministre de la Justice
XIXe, XXe
Professeurs des universités
Professeurs des facultés de droit
Histoire des doctrines juridiques
Doctrines constitutionnelles