La sépulture des protestants de l'édit de Fontainebleau à l'édit de tolérance (1685-1792). [Thèse].
Contenu
Titre
La sépulture des protestants de l'édit de Fontainebleau à l'édit de tolérance (1685-1792). [Thèse].
[Thèse de doctorat, Histoire du droit, Paris II, 1996].
Résumé de la thèse :
L'histoire de la sépulture des protestants depuis la révocation de l'édit de Nantes, est celle d'une lente conquête de la reconnaissance à travers le silence qui entoure encore tout au long du XVIIIe siècle, ces inhumations. Trois périodes jalonnent cette évolution : - la première s'ouvre au lendemain de l'édit de Fontainebleau. Elle marque pour les protestants un temps de silence et de persécutions. La clandestinité s'installe et s'enracine malgré quelques améliorations dans les années 1720. - la deuxième débute le 9 avril 1736 date à laquelle un nouveau texte voit le jour. L'article XIII tente de remédier à la clandestinité en établissant la délivrance d'un permis d'inhumer "pour tous ceux auxquels la sépulture ecclésiastique est refusée". Mais cette procédure, fondée sur un contrôle de l'inhumation, réintroduit ce que le texte avait voulu éradiquer : la clandestinité. - la troisième s'ouvre avec l'édit de tolérance, qui marque une rupture profonde. Les protestants, comprenant le passage d'un contrôle de l'inhumation, à l'état civil (même particulier), accueillent en géneral avec joie les dispositions de l'édit se rapportant aux inhumations. Désormais, la quasi-totalité des décès sont enregistres.
[Thèse de doctorat, Histoire du droit, Paris II, 1996].
Résumé de la thèse :
L'histoire de la sépulture des protestants depuis la révocation de l'édit de Nantes, est celle d'une lente conquête de la reconnaissance à travers le silence qui entoure encore tout au long du XVIIIe siècle, ces inhumations. Trois périodes jalonnent cette évolution : - la première s'ouvre au lendemain de l'édit de Fontainebleau. Elle marque pour les protestants un temps de silence et de persécutions. La clandestinité s'installe et s'enracine malgré quelques améliorations dans les années 1720. - la deuxième débute le 9 avril 1736 date à laquelle un nouveau texte voit le jour. L'article XIII tente de remédier à la clandestinité en établissant la délivrance d'un permis d'inhumer "pour tous ceux auxquels la sépulture ecclésiastique est refusée". Mais cette procédure, fondée sur un contrôle de l'inhumation, réintroduit ce que le texte avait voulu éradiquer : la clandestinité. - la troisième s'ouvre avec l'édit de tolérance, qui marque une rupture profonde. Les protestants, comprenant le passage d'un contrôle de l'inhumation, à l'état civil (même particulier), accueillent en géneral avec joie les dispositions de l'édit se rapportant aux inhumations. Désormais, la quasi-totalité des décès sont enregistres.
Auteur
MOLINIER-POTENCIER, Sophie
Année
1996
Type
Thèse
Mot-clé
Protestants - Réforme
Sépultures
Inhumation
Cimetières
Révocation de l'Édit de Nantes (1685)
Édit de tolérance (1787)
Mort - Décès
XVIIe, XVIIIe
Sépultures
Inhumation
Cimetières
Révocation de l'Édit de Nantes (1685)
Édit de tolérance (1787)
Mort - Décès
XVIIe, XVIIIe